Revue de presse – Cendrillon

 

Cendrillon (Massenet) – rôle-titre

Opéra de Limoges, 2023

 

« Magiques sont également les voix proposées ce soir dans une homogénéité parfaite. Hélène Carpentier offre un chant d’une suprême élégance, délicat, fragile dans les moments interrogatifs mais aussi puissant dans sa projection dans les passages plus dramatiques. Homogène sur l’ensemble de la tessiture, ce soprano est une merveille dans le chant français, où l’émission, la prosodie et la clarté sont si importants.» Steeve Boscardin – ResMusica

 

« Ce portait majeur est rejoint par celui qu’Hélène Carpentier. La soprano picarde nous a ébahis en Cendrillon. Sa présence scénique, la qualité de son phrasé, de sa diction, sa maîtrise absolue de l’ambitus du rôle, sa technique accomplie qui lui permet des vocalises aisées, l’intensité émotionnelle de l’incarnation l’imposent d’emblée comme la meilleure titulaire possible du rôle aujourd’hui. Quel travail sur la longueur du souffle, qui arrondit les fins de phrase avec grâce ! Quel abandon dans « Résigne‑toi, Cendrille » au premier acte ! Quel diminuendo dans « je suis le rêve » au bal… Sa maîtrise totale des données du rôle éclate dans une scène du retour du bal magistrale : la délicatesse de « quel effroi » montre une palette de nuances quasi infinie, la tendresse absolue qu’exprime alors la reprise de « Résigne‑toi » en messa di voce étant parfaitement équilibrée par l’angoisse exprimée dans « A l’heure dite je fuyais parmi les noires avenues », rehaussé par les jeux d’ombres de Toffolutti, et par les éclats fortissimo de « reprends courage ! » qui ne manquent pas de largeur d’aigu. Et la scène où Cendrillon décide de fuir est au même niveau : pas une phrase qui échappe à un dosage parfait de la gradation des émotions, le déchirement intérieur de « Ah comme on aime ce que l’on quitte » jusqu’aux aigus dardés de « J’irai mourir sous le chêne des fées ! » Le jeu naturel de la soprano, aussi crédible dans ses haillons gris que dans sa robe blanche de style Empire, et la direction d’acteurs, achèvent de faire de ces scènes de grands moments de théâtre chanté, rejoints au sommet par les duos. » Philippe Manoli – ConcertoNet

 

« Le rôle-titre revient à Hélène Carpentier dont le soprano s’épanouit avec ampleur, dans un soin constant porté à la qualité de la ligne de chant, et une justesse pour faire siens les émois traversant le personnage. L’impeccable prosodie sert la restitution d’un fragile « petit grillon » condamné à un triste sort. Dans une approche bien plus fougueuse et tourmentée, son « Enfin, je suis ici » voit des notes qui bondissent et des aigus aussi hardis qu’entend alors l’être cette Cendrillon. » Pierre Géraudie – Ôlyrix

 

« Quant à Hélène Carpentier, elle poursuit la trajectoire exemplaire qui est la sienne, avec un rôle dont les exigences sont heureusement moins lourdes que l’Iphigénie de Gluck où elle s’était illustrée à Rouen la saison dernière, mais qui n’est pas pour autant une promenade de santé, Massenet exigeant de l’héroïne de compétences variées. » Laurent Bury – Concert Classic

 



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