Dialogues des Carmélites – Blanche de La Force
Opéra National de Bordeaux, 2023
« Anne-Catherine Gillet, toujours une des meilleures interprètes actuelles du rôle » Jean-Luc Clairet – Resmusica
« Anne-Catherine Gillet incarne Blanche de la Force avec beaucoup de finesse, à la fois musicale et dramatique. Sa voix perlée dispose d’un timbre d’une grande pureté. Sa prosodie précise exalte l’expressivité du texte. Sa naturelle candeur joviale correspond parfaitement au personnage auquel elle prête une délicate sensibilité. » Damien Dutilleul – Ôlyrix
« Anne-Catherine Gillet reste une Soeur Blanche habitée par la grâce. La pureté d’émission pourrait tirer la proposition vers un angélisme de circonstance. Tiraillée entre orgueil et ferveur, la subtilité de la caractérisation sait éviter toute dérive sulpicienne. » Christophe Rizoud – Forum Opéra
« On lui préfère grandement les phrasés rayonnants d’aisance et de souplesse d’Anne-Catherine Gillet (Blanche), qui sculpte les mots avec une attention exemplaire au sens [et] reste certainement l’une des meilleures interprètes actuelles du rôle. » Florent Coudeyrat – Classique News
« Dans le rôle de Blanche de la Force, la soprano wallonne Anne‑Catherine Gillet convainc par un chant d’une parfaite musicalité et un jeu habité. D’une présence faite autant de délicatesse que de ténacité, elle délivre une émotion et une force intérieure rares. » Emmanuel Andrieu – ConcertoNet
Théâtre de La Monnaie, Bruxelles, 2017
« Nous avions assisté aux débuts d’Anne-Catherine Gillet en Blanche de la Force en 2011. Depuis, la voix a encore gagné en rayonnement, dans un rôle idéalement taillé aux mesures de la soprano belge, qui réussit l’exploit de se glisser dans le costume de Patricia Petibon en dessinant un personnage moins lunaire, mais tout aussi attachant. » Richard Martet – Opéra Magazine
« Anne-Catherine Gillet incarne avec intensité et délicatesse une Blanche pure et rayonnante. » Sébastien Foucart – ConcertoNet
« Blanche de la Force, ou Blanche de l’agonie du Christ, héroïne partagée entre Patricia Petibon et Anne-Catherine Gillet revêt une fascinante personnalité […] Anne-Catherine Gillet (certainement l’une des Blanche les plus convaincantes du moment) prend plutôt le parti de la jeunesse et de la passion divine, créant un dialogue intéressant en comparaison. La voix de cette dernière semble plus ronde, moins acide, plus douce peut-être, et les aigus semblent ne pas avoir de limite. » Soline Heurtebise – Ôlyrix
« à commencer par la Blanche de la Force d’Anne-Catherine Gillet qui fait parfaitement sentir comment son personnage mûrit jusqu’à rejoindre volontairement les autres sœurs sur l’échafaud. » Patrice Lieberman – Bachtrack
« uitmuntende Anne-Catherine Gillet als Blanche. »
Exceptionnelle Anne-Catherine Gillet en Blanche.
Bert Hertdogs – Concertnews.be
Angers-Nantes Opéra, 2013
« La production des Dialogues des Carmélites mise en scène par Mireille Delunsch est irradiée par la soprano Anne-Catherine Gillet. Elle a tout pour incarner le personnage tourmenté et magnétique de Blanche de la Force. Le physique gracieux et le port très élégant ; l’intensité du jeu et les nuances de la palette psychologique ; et, surtout, un chant idéal par la qualité si originale du grain vocal, la souplesse et la maîtrise de la ligne, la diction irréprochable. Des graves aux aigus, des tendres pianissimi aux forte percutants, la soprano Anne-Catherine Gillet – qui ne déçoit jamais, qu’elle interprète Mozart ou Verdi, Bizet ou Massenet – trouve en Blanche de la Force un rôle à sa mesure. La musicienne déclarait récemment au micro de Radio Classique se « sentir à l’aise et désormais capable de contrôler l’immense émotion » de cette partition ardente et généreuse. Pas un instant, l’auditeur ne doute de l’adéquation entre les qualités de l’artiste et les exigences imposées par Bernanos et Poulenc. Du « petit lièvre » effrayé par les bruits du monde à la carmélite perfectionniste et jusqu’à la martyre inattendue rejoignant ses sœurs au pied de la guillotine, tous les méandres de cette âme complexe sont traduits avec une finesse rarement égalée. » Emmanuelle Giuliani – La Croix
« Reconnaissons à Anne-Catherine Gillet sa très fine incarnation de la jeune Carmélite. La précision du verbe, l’élégance de sa déclamation (Sophie Juncker) rivalise presque en éclat et en sincérité avec celle de sa partenaire, Anne-Catherine Gillet : leur duo dans la blanchisserie reste l’un des moments vocaux les plus sidérants de cette production : naturel, flexibilité, justesse émotionnelle, surtout intelligibilité idéale. Deux jeunes religieuses s’y dévoilent dans leur fragilité, leur angélisme tendre, leur innocence confrontée et inquiète. » Alexandre Pham – Classiquenews
« Première d’entre toutes, Anne-Catherine Gillet (Blanche de la Force) impose son insolent talent de comédienne et sa désarmante clarté vocale pour incarner avec beaucoup d’émotion cette fille simple, habitée naturellement. Une fille pour qui le Carmel est l’évidence de son chemin de vie. Dans ce rôle, la très belle Sophie du récent Werther de Lyon est admirable. Dès l’ouverture du rideau, sa présence apparait miraculeuse. La fraicheur de sa voix, étoffée d’une puissance nouvelle, d’aigus lumineux, se love dans la vérité de son personnage, empreint du sacré. Tout en lui respire la maturité de sa démarche spirituelle. » Jacques Schmitt – ResMusica
« Tourmentée, hallucinée, hystérique parfois, Anne-Catherine Gillet, qui prend aussi ce rôle pour la première fois, avec une fièvre on ne sait si mystique ou maladive dans le regard, avec une voix pure que ne dépare pas la violence parfois explosive du personnage, du porte sur ses frêles épaules le rôle si lourd de la légère Blanche, gestes nerveux, bouleversante dans ses aveux de biche apeurée, harcelée par la violence du monde. » Benito Pelegrin – RMT news
« Très attendue également dans un rôle qu’elle n’avait jamais chanté, Anne-Catherine Gillet propose de Blanche de La Force une interprétation à la hauteur des espoirs que ses Vincenette, Sophie et Micaëla parisiennes avaient suscités. Là aussi, la présence et l’attention portée au texte font la différence. Puis, il y a chez celle qui il n’y a pas si longtemps encore était Constance, une jeunesse, un charme qui allègent un personnage trop souvent empesé d’angoisse. Et la voix, toujours aussi rayonnante dans l’aigu, possède désormais assez d’ampleur pour rendre justice à une partition taillée à la mesure du soprano lyrique de Denise Duval. » Christophe Rizoud – Forum Opera