Press review – Cendrillon

 

Cendrillon (Massenet) – title part

Opéra de Limoges, 2023

 

« Magiques sont également les voix proposées ce soir dans une homogénéité parfaite. Hélène Carpentier offre un chant d’une suprême élégance, délicat, fragile dans les moments interrogatifs mais aussi puissant dans sa projection dans les passages plus dramatiques. Homogène sur l’ensemble de la tessiture, ce soprano est une merveille dans le chant français, où l’émission, la prosodie et la clarté sont si importants.»

Magic also are the voices proposed this evening in a perfect homogeneity. Hélène Carpentier offers a singing of supreme elegance, delicate, fragile in the interrogative moments but also powerful in its projection in the more dramatic passages. Homogeneous over the entire range, this soprano is a marvel in French singing, where emission, prosody and clarity are so important.

Steeve Boscardin – ResMusica

 

« Ce portait majeur est rejoint par celui qu’Hélène Carpentier. La soprano picarde nous a ébahis en Cendrillon. Sa présence scénique, la qualité de son phrasé, de sa diction, sa maîtrise absolue de l’ambitus du rôle, sa technique accomplie qui lui permet des vocalises aisées, l’intensité émotionnelle de l’incarnation l’imposent d’emblée comme la meilleure titulaire possible du rôle aujourd’hui. Quel travail sur la longueur du souffle, qui arrondit les fins de phrase avec grâce ! Quel abandon dans « Résigne‑toi, Cendrille » au premier acte ! Quel diminuendo dans « je suis le rêve » au bal… Sa maîtrise totale des données du rôle éclate dans une scène du retour du bal magistrale : la délicatesse de « quel effroi » montre une palette de nuances quasi infinie, la tendresse absolue qu’exprime alors la reprise de « Résigne‑toi » en messa di voce étant parfaitement équilibrée par l’angoisse exprimée dans « A l’heure dite je fuyais parmi les noires avenues », rehaussé par les jeux d’ombres de Toffolutti, et par les éclats fortissimo de « reprends courage ! » qui ne manquent pas de largeur d’aigu. Et la scène où Cendrillon décide de fuir est au même niveau : pas une phrase qui échappe à un dosage parfait de la gradation des émotions, le déchirement intérieur de « Ah comme on aime ce que l’on quitte » jusqu’aux aigus dardés de « J’irai mourir sous le chêne des fées ! » Le jeu naturel de la soprano, aussi crédible dans ses haillons gris que dans sa robe blanche de style Empire, et la direction d’acteurs, achèvent de faire de ces scènes de grands moments de théâtre chanté, rejoints au sommet par les duos. »

This major portrait is joined by that of Hélène Carpentier. The Picardy soprano amazed us as Cinderella. Her stage presence, the quality of her phrasing, her diction, her absolute mastery of the ambitus of the role, her accomplished technique which allows her easy vocalizations, the emotional intensity of the incarnation immediately impose her as the best possible holder of the role today. What a work on the length of the breath, which softens the end of the sentences gracefully ! What an abandon in “Résigne‑toi, Cendrille” in the first act ! What a diminuendo in “je suis le rêve” at the ball… Her total mastery of all the aspects of the role shines in a masterful scene when she returns from the ball: the delicacy of “quel effroi” shows an almost infinite palette of nuances, the absolute tenderness which then expresses the reprise of “Résigne‑toi” in messa di voce being perfectly balanced by the anguish expressed in “A l’heure dite je fuyais parmi les noires avenues”, enhanced by the lights of Toffolutti, and by the fortissimo bursts of “reprends courage !” which are not lacking width in the high notes. And the scene where Cinderella decides to flee is on the same level: not a sentence that escapes a perfect combination of the gradation of the emotions, the inner tearing of ” Ah comme on aime ce que l’on quitte ” to the darting highs of ” J’irai mourir sous le chêne des fées ! ” The natural acting of the soprano, credible in her gray rags as well as in her white Empire-style dress, and the direction of the actors, complete these scenes as great moments of sung theatre, joined at the top by the duets.

Philippe Manoli – ConcertoNet

 

« Le rôle-titre revient à Hélène Carpentier dont le soprano s’épanouit avec ampleur, dans un soin constant porté à la qualité de la ligne de chant, et une justesse pour faire siens les émois traversant le personnage. L’impeccable prosodie sert la restitution d’un fragile “petit grillon” condamné à un triste sort. Dans une approche bien plus fougueuse et tourmentée, son « Enfin, je suis ici » voit des notes qui bondissent et des aigus aussi hardis qu’entend alors l’être cette Cendrillon. »

The title role goes to Hélène Carpentier, whose soprano flourishes with breadth, in constant care given to the quality of the vocal line, and an accuracy to make hers the emotions running through the character. The impeccable prosody serves the restitution of a fragile “petit grillon” condemned to a sad fate. In a much more fiery and tormented approach, her “Enfin, je suis ici ” sees notes leaping and high notes as bold as this Cinderella intends to be then.

Pierre Géraudie – Ôlyrix

 

« Quant à Hélène Carpentier, elle poursuit la trajectoire exemplaire qui est la sienne, avec un rôle dont les exigences sont heureusement moins lourdes que l’Iphigénie de Gluck où elle s’était illustrée à Rouen la saison dernière, mais qui n’est pas pour autant une promenade de santé, Massenet exigeant de l’héroïne de compétences variées. »

As for Hélène Carpentier, she continues the exemplary trajectory that is hers, with a role whose requirements are fortunately less heavy than Gluck’s Iphigénie where she distinguished herself in Rouen last season, but which is not for much a walk in the park, Massenet demanding varied skills from the heroine.

Laurent Bury – Concert Classic