Revue de presse – On purge bébé

On purge bébé 

Théâtre Royal de la Monnaie, 2022

« Dans le rôle de Bastien Follavoine, Jean-Sébastien Bou impose sa théâtralité, également par une voix ferme et puissante marquant l’autorité masculine avec aplomb, jusqu’à l’excès. La prosodie maitrisée du baryton laisse à l’acteur l’aisance de son jeu, s’appuyant sur le naturel du parlé avec une énergie particulière. Lyrique et limpide, Jodie Devos campe Madame Julie Follavoine à la fois en mère aux petits soins pour son enfant et en femme exaspérée par son mari. La voix porte dans les aigus maîtrisés (jusqu’à la stridence pour les colères maritales) mais s’arrondit avec douce chaleur pour son enfant. Puissante, autoritaire et revancharde, le jeu comme le chant sont nets et aisés. » Soline Heurtebise – Olyrix

« C’est un plaisir immense de retrouver une Jodie Devos au sommet de ses moyens vocaux, dans un rôle sur mesure. Par son timbre homogène et fruité, par sa facilité à vocaliser, par la rapidité de ses changements de registres, elle semble se jouer de l’écriture à la fois virtuose et périlleuse de son incarnation, en lui conférant non seulement ce grain de folie hystérique et corrosive lors des épiques scènes de colère mais aussi une tendresse maternelle ou amoureuse un rien forcée face à son désarmant enfant ou à son benêt de mari. En Bastien Follavoine, le baryton Jean–Sébastien Bou offre une réplique imparable ; le timbre est magnifique et très malléable, le legato quasi parfait et la prononciation française particulièrement soignée. Par une impressionnante présence scénique et vocale, il nimbe son personnage d’une décalée aura de Pater familias décontenancé ou de patron d’entreprise quelque peu transi devant les enjeux financiers ou trahi par l’enchainement des catastrophes. » Benedict Hévry – Resmusica

« Quant à l’interprétation de cette petite perle, elle n’appelle que des éloges. Jodie Devos brille de mille feux dans le rôle de la maman et Jean-Sébastien Bou prête son beau baryton et son indiscutable talent d’acteur au père. » Patrice Lieberman – Bachtrack

« Les deux rôles principaux sont parfaitement distribués : la voix de la soprano belge Jodie Devos (Julie Follavoine), aux aigus particulièrement agiles et cristallins a inspiré au compositeur un rôle taillé sur mesure dans lequel elle étincelle, tant vocalement que scéniquement. Et peu importe si, dans le feu de l’action, l’intonation n’est pas toujours parfaitement précise ; la qualité de la diction, du jeu de scène et la fraicheur de la voix l’emportent largement. A ses côtés, Jean-Sébastien Bou (Bastien Follavoine) compose un personnage attachant de mari un peu niais, de père démissionnaire, de porcelainier malchanceux aux ambitions contrariées. Vocalement et scéniquement, il est parfaitement à la hauteur de sa partenaire. Tous deux chantent dans leur langue, ce qui a son importance tant le texte prime ici sur la musique. » Claude Jottrand – Forum Opéra

« Si Jean-Sébastien Bou affirme en Bastien Follavoine le remarquable équilibre entre présence et qualité de la diction auquel il nous a habitué depuis de nombreuses années , résumant autant la suffisance bourgeoise du personnage que sa veulerie, la part confiée à Julie, l’épouse, se distingue par un frémissement lyrique sous lequel sourdent les mesquineries domestiques, merveilleusement restitué par le babil fruité et agile de Jodie Devos. » Gilles Charlassier – Anaclase

« Apte à monter dans les aigus et habile à jouer la comédie, Jodie Devos trouve en Julie Follavoine un rôle à sa mesure ; la soprano, qui veille à ne pas rendre son personnage haut en couleur et au caractère trempé trop hystérique, parvient même en training à rester féminine et naturelle. Jean‑Sébastien Bou campe son époux, Bastien Follavoine, fort d’un abattage et d’une présence réellement stupéfiants. » Sébastien Foucart – Concertonet

« Jodie Devos, en Julie Follavoine harpie domestique et dominatrice, hystérique et inconsciente, est formidable d’aisance de l’aigu, de chair et de légèreté du timbre, face au Bastien Follavoine de Jean-Sébastien Bou, toujours aussi séduisant de timbre, et maître d’une projection qui lui permet d’exprimer tout le désarroi d’un mari à la barre d’un couple qui s’enfonce et coule. » Pierre Flinois – Classica



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