Iphigénie en Aulide

Cité de la Musique et de la danse (Soissons) et Théâtre des Champs-Élysées (Paris), 2022

« En Clytemnestre, Stéphanie d’Oustrac allie maturité de l’incarnation et timbre juvénile. Sa voix sémillante et volcanique s’appuie sur une grande sincérité dans l’incarnation théâtrale. Jean-Sébastien Bou chante le rôle de Calchas avec dynamisme. Les aigus sont puissants mais les graves plus étouffés. Son timbre garde en revanche sa brillance sur tout l’ambitus. » Damien Dutilleul – Olyrix

« Tragédienne chevronnée, Stéphanie d’Oustrac (Clytemnestre), sauvage et altière, impose une ligne de chant très contrôlée. Magnifique ! Si, à ses côtés, la voluptueuse Judith van Wanroij (Iphigénie) manque de vraisemblance en jeune vierge, son chant ciselé révèle des trésors de délicatesse, frêle lumière qui irradie la noirceur environnante. Le sacrificateur-devin Calchas (Jean-Sébastien Bou) fait preuve dans chacune de ses interventions de beaucoup d’éclat et d’autorité. » Bénédicte Palaux Simonnet – Crescendo Magazine

« Sauf erreur, Stéphanie d’Oustrac n’a pas souvent été sollicitée pour ce genre d’entreprise, mais elle trouve en Clytemnestre un rôle parfaitement à sa mesure, avec une tessiture confortable où elle peut faire valoir une présence appréciable. Calchas ne permet à Jean-Sébastien Bou de chanter qu’aux deux extrémités de l’œuvre, mais le baryton rend à merveille le côté inspiré du grand augure. » Laurent Bury – Concertclassic.com