Die Zauberflöte – Pamina
Opéra de Rouen Normandie, 2022
« Elisabeth Boudreault est une Pamina piquante, poupée de sires, poupée de sons dans sa robe féerique très évasée. Elle est ici moins manipulée par les hommes et le destin que par les danseurs (Mélanie Chartreux, David Mazon Fiero, Léa Perat, Ilario Santoro, Camilo Sarasa Molina) qui la font flotter et même tourner dans les airs. La femme en devient d’autant plus puissante lorsqu’elle triomphe également des défis (loin de se cantonner à la fonction de récompense pour le prince) et elle terrasse l’auditoire par l’intensité de sa voix. Le rôle sollicite pourtant beaucoup ses graves mais Elisabeth Boudreault les nourrit de souffle et les élance par un médium sonore et placé, vers un aigu incandescent. La voix emplit ainsi aisément la salle en tourbillonnant de volume mais elle sait tout autant suspendre l’attention de l’auditoire à ses nuances les plus ténues, toutes audibles. Son aria éplorée (« Ach, ich fühl’s« ) réunit l’intense élégance du médium et les larmes scintillantes de l’aigu. » Charles Arden – Olyrix
« Elisabeth Boudreault campe une Pamina qui séduit immédiatement par son costume rose bonbon (sorte d’Alice au pays des Merveilles) comme par son chant lumineux et nuancé […]. » Patrice Imbaud – Resmusica
« [Le Papageno de Benjamin Appl] trouve dans la Pamina de la Canadienne Elisabeth Boudreault une partenaire idéale. Le « Ach, ich fühl’s… » de la soprano est une des grandes réussites de la soirée. » Pierre Brévignon – Première Loge
Nuit funèbre – La Fille aînée
Opéra de Lyon, 2022
« La sœur aînée, sidérée encore par la disparition d’un père bien-aimé, est incarnée par la soprano Elisabeth Boudreault, à la voix lumineuse quel que soit le registre, bien que ses aigus ressortent particulièrement avec éclat et finesse. La souplesse des phrasés offre un émouvant air extrait de la cantate Herr Jesu Christ, wahr’ Mensch und Gott (L’âme repose entre les mains de Jésus), alors qu’elle revêt les anciens habits de son père. » Emmanuel Deroeux – Ôlyrix
« Chez la soprano Élisabeth Boudreault, le contrôle du vibrato et de la projection embrasse l’impact dramatique, la durée et l’attente sont interprétées avec beaucoup de courage. » Thibault Vicq – Opéra Online
Le Nozze di Figaro – Barbarina
Théâtre du Luxembourg, 2021
« Elisabeth Boudreault pourrait être une révélation en Barbarina. Son timbre de rose et la qualité de sa diction font espérer de belles prises de rôle pour l’avenir. » Pierre Degott – Ôlyrix
Festival d’Aix-en-Provence, 2021
« Cette belle distribution, et ce n’est son moindre mérite, ne délaisse pas les rôles secondaires, tous de haute tenue, qu’il s’agisse de la pimpante Barberine d’Elisabeth Boudreault » Patrice Imbaud – Resmusica
« Elisabeth Boudreault, délicieuse Barbarina qui laisse espérer un bel avenir avec une voix qui porte (une des rares voix féminines qui porte et qu’on entend clairement, avec un beau phrasé). » Guy Cherqui – Wanderer
« Magnifique, Elisabeth Boudreault prête sa voix piquante à Barbarina » Paul Fourier – Toute la Culture
« Soprano Elisabeth Boudreault played the role of Barbarina as a very young teenager, making her the perfect foil to the slightly older Cherubino. She produced a lively well-sung performance; her aria “L’ho perduto me meschina!” nicely capturing the worry and understated anxiety of losing the pin. »
La soprano Elisabeth Boudreault interprétait le rôle de Barbarina comme une jeune adolescente, la rendant un parfait repoussoir au Chérubin un peu plus âgé. Elle a produit une performance vivante et bien chantée ; l’air « L’ho perduta me meschina! » captant magnifiquement l’inquiétude et l’anxiété subtile de la perte de l’épingle.
Alan Neilson – Opera Wire
« Elisabeth Boudreault gave us a crystalline and elegantly sung Barbarina. »
Elisabeth Boudreault nous prodigue une Barbarina cristalline et élégamment chantée.
Opera Traveller
Hänsel und Gretel – Gretel
Opéra national du Rhin, 2020
« En Gretel, Elisabeth Boudreault emporte tous les suffrages par sa fraîcheur, sa vivacité, sa prononciation de l’allemand et sa voix limpide aux aigus lumineux. » Michel Thomé – ResMusica
« Elisabeth Boudreault paraît étonnamment avoir l’âge de Gretel. Sœur courage et résolue, légère et enchanteresse, elle affirme la peur comme une tragédienne, restituant à la perfection la spontanéité de l’enfance. » Thibault Vicq – Opera Online
« La prestation d’Elisabeth Boudreault est à l’image de ce conte de fée, de la magie de cette histoire et de son personnage (a fortiori dans cette mise en scène qui la fait scintiller tel un diamant dans la boue : une jeune fille radieuse parmi les ordures). À l’image aussi de la magie du théâtre et de l’opéra : elle ressemble à s’y méprendre à une jeune fille, et maintient cette illusion par un jeu piquant, même lorsqu’elle déploie sa voix lyrique accomplie. Étincelante et bondissante, à peine plus haute qu’un fauteuil ou qu’un caddie de supermarché, elle en-chante avec une voix à la clarté juvénile de timbre. Pourtant, son assurance lyrique est déjà celle d’une chanteuse de premier ordre dans ce registre avec un médium vibrant, une articulation souple et franche, des aigus irisés. La voix rit avec les joies de l’enfant et pleure ses peines, le vibrato se métamorphosant en une phrase, du clair allègre au plus ample. La soprano canadienne fait ainsi une inoubliable impression, elle qui a effectivement commencé le chant lyrique très jeune (à 16 ans en tant que Lisa dans La Sonnambule de Bellini) mais qui a déjà été à l’affiche de prestigieuses productions (Alcina et Les Noces de Figaro à Nancy, au sujet desquels nous écrivions précisément qu’elle était une révélation à suivre pour de plus grands rôles). » Ôlyrix
« Au niveau du casting, Hänsel et Gretel sont absolument parfaits: la seconde est incarnée par Elisabeth Boudreault — silhouette juvenile et aigus irradiants.—» Hervé Lévy – Nouvelles d’Alsace DNA
« Elisabeth Boudreault est une vraie Gretel. Juvénile et frêle à souhait, le jeu et l’émission de la soprano Canadienne font l’unanimité. La voix est fraîche, lumineuse, agile, assortie d’une diction exemplaire, et il nous tarde de la réécouter dans son déjà large répertoire. » Yvan Beuvard – Forum Opera
Alcina – Oberto
Opéra national de Lorraine, 2020
L’ensemble du plateau vocal emporte d’ailleurs l’adhésion, avec une mention spéciale pour la soprano québécoise Elisabeth Boudreault en Oberto. Déguisée en enfant, sac à dos sur les épaules à la recherche de son père captif, ses brèves interventions fascinent le public, qui admire la puissance de la portée d’une chanteuse à la constitution de sylphide. » Céline Wadoux – Ôlyrix
La Clemenza di Tito – Servilia
McGill Opera, 2019
« Elisabeth Boudreault brille sur scène par sa présence radieuse, son timbre rond ainsi que son vibrato léger. » Benjamin Goron – Revue L’Opéra
« Elisabeth Boudreau a interprété le court rôle de Servilia avec une prestance et une clarté vocale hors pair. Ce petit bout de femme surprend par la puissance et la qualité, articulation comprise, de son chant. Une première découverte ce soir. » Michel Joanny-Furtin – Ludwig van…