Cendrillon – Le Prince
Angers-Nantes Opéra, 2018
« La mezzo française est poignante dans l’expression de la mélancolie, et elle a belle allure quand l’amour triomphe. » Jean-Luc Macia – Opéra Magazine
« Insoupçonnable travesti, Julie Robard-Gendre confirme combien il est regrettable de confier le rôle du Prince à un ténor. Son mezzo-soprano sombre parvient à tracer son propre sillon dans ce jardin de voix féminines. » Christophe Rizoud – Forum Opéra
« En mezzo travestie, la nantaise Julie Robard-Gendre (qui a récemment chanté le rôle d’Orphée à Avignon, et de Ghita dans Le Nain à Lille) est un véritable Prince Charmant, onirique et sincère mais qui fournit également la gravité au drame, (nonobstant sa scène comique cachée sous la couette, en prince mélancolique isolé sur un piédestal en marbre). Sa voix peut passer d’un timbre sombre vers les couleurs de l’exaltation, les passages aigus sont dramatiques et excitants, restant bien intégrés à tout l’ambitus, son phrasé est particulièrement liquide et musical. » Paula Gaubert – Ôlyrix
« De plus, sa voix s’harmonise très bien avec celle, aux couleurs plus fauves, de Julie Robard-Gendre qui s’investit dans le rôle du Prince avec une fougue peu commune mais dont le chant reste admirablement contrôlé. » Vincent Deloge – ResMusica
« Cette Cendrillon est aimée par le Prince de Julie Robard-Gendre, mezzo plus sombre, idéalement androgyne, faisant passer dans la vibration charnelle de ses emportements un mélange de flamme et de lassitude assez irrésistible. » Emmanuel Dupuy – Diapasonmag
« Elle trouve dans la mezzo nantaise Julie Robard-Gendre – inoubliable Orphée ici-même il y a quelques saisons – une interprète d’exception : son timbre riche, allié à un étonnant pouvoir d’émotion, traduit idéalement le mal de vivre et les premiers émois du Prince. On retrouve alors la véritable identité d’un rôle en travesti que la seule intégrale discographique avait jadis préféré confier à un ténor. » Emmanuel Andrieu – Opéra Online