Reinoud Van Mechelen – Press review

Orphée et Eurydice – Orphée

Philharmonie de Paris, 2023

“Ce soir, Reinoud Van Mechelen s’empare du rôle avec une sincérité touchante qui lui vaut une ovation du public au salut final. Ses premiers appels, alors qu’il pleure la mort de sa bien-aimée, sont désarmants de chagrin, sa voix apparaissant à la fois claire et puissante. Il assume la virtuosité de « L’espoir renaît dans mon âme » qu’il chante après avoir obtenu l’autorisation des Dieux d’aller chercher Eurydice aux enfers, sa joie s’exprimant en vocalises précises et détachées. Les furies et l’auditoire ne résistent pas à « Laissez-vous toucher par mes pleurs » tant son chant est imprégné d’authenticité et d’émotion sincère. C’est dans un équilibre constant qu’il s’engage dramatiquement comme par exemple lors du célèbre « J’ai perdu mon Eurydice » commencé dans la plainte et achevé dans une intensité dramatique contrôlée respectant l’expression simple de la mélodie.” Frédérique Épin – Olyrix

“However, it is undeniable that the great star of the night was Reinoud Van Mechelen. Gluck’s “Orphée” is a great saga for, whoever is in charge of the leading role, but it is considerably harder for the tenor or haute-contre voice. That difficulty, first associated with the many changes in tuning since the eighteenth century, led Berlioz to rearrange “Orphée” for a mezzo voice in the nineteenth century. Mechelen did not try to hide the difficulty of the score for him but made that difficulty a way to express Orphée’s suffering. The beauty of a phrasing sung with ease is changed by a voice that is, like the orchestra, at the limits of its expression. Mechelen has an exceptionally bright and sharp higher range that resonated very well in the Philharmonie hall. Needless to say, his French was impeccable.” Joao Marcos Copertino – OperaWire

“Reinoud Van Mechelen porte magistralement le rôle d’Orphée. Phrasé impeccable et expressivité de chaque instant dans les récits, le haute-contre nous enchante également dans les aigus redoutables des ariettes « à l’italienne ». Ses échanges avec le chœur des Furies au début du second acte (Laissez-vous toucher par mes pleurs/ Non !) sont particulièrement poignants, de même que le tant attendu J’ai perdu mon Eurydice, dans lequel il se garde avec raison de tout emportement incongru : la douceur triste de son timbre exprime avec pudeur l’immensité de sa douleur. Le chanteur nous démontre une fois de plus sa parfaite maîtrise du répertoire français, dont il est assurément l’un des meilleurs interprètes actuels dans son registre.” Bruno Maury – BaroquiadeS

 

Zoroastre – rôle-titre

On tour (Les Ambassadeurs – La Grande Écurie), 2022

“Dans le rôle-titre, Reinoud Van Mechelen est aussi à l’aise dans ses aigus brillants jamais forcés que dans des graves puissants. Maniant toutes les nuances, tantôt doux et tendre, tantôt violent et terrible, il charme l’auditoire par son charisme constant.” Violette Renié Dubar – Olyrix

“Et pour ce qui est du jeune couple au cœur pur, on ne peut pas trouver mieux de nos jours que l’exquis soprano de Jodie Devos (dont la beauté de la voix va de pair avec une technique sans faille) et le magnifique ténor de Reinoud Van Mechelen, dont la voix solaire parée d’un fin métal, la frémissante sensibilité, la technique imparable et la diction parfaite sont également impressionnantes. Patrice Lieberman – Bachtrack

“Sans surprise aucune, le Jéliote de notre temps, Reinoud Van Mechelen, est l’étoile de la soirée. La voix est douce comme du coton, l’émission est aussi puissante que fine, le vibrato élégant, maîtrisé – le tout servi par une diction irréprochable. C’est bluffant aussi scéniquement, son Zoroastre a tant la force du leader mystique que la fragilité du héros tragique.” Tancrède Lahary – Forum Opéra

 

Platée – Mercure

Opéra National de Paris, 2022

“Pour ses débuts à l’Opéra National de Paris, Reinoud Van Mechelen campe un Mercure de grande classe, avec une pointe d’accent qui ajoute ici à la dimension du rôle. Sa voix de ténor passe la rampe avec une belle efficacité et son timbre ensoleillé confère au personnage sa pleine déité.” José Pons – Olyrix

Reinoud Van Mechelen est somptueux, tant dans la brillance des vocalises que par le timbre bien installé.” Alain Attyasse – Res Musica

“Avec sa dégaine d’Elvis chromé, Reinoud Van Mechelen est un Mercure de luxe, dont le timbre solaire se prête tout à fait au messager des dieux.” Alexandre Jamar – Forum Opéra

 

Titon et l’Aurore – Titon

Opéra Comique, 2021

“Pilier de la scène baroque lyrique actuelle, Reinoud Van Mechelen dans le rôle-titre masculin sait déclamer dans une diction limpide, une vaillance exaltante et une grande précision de style.” Charlotte Saulneron – ResMusica

“Enfin Reinoud Van Mechelen semble avoir mangé du lion pour interpréter celui que le livret ne transformera pas en cigale, contrairement à ce que nous dit la mythologie. A l’aise aussi bien dans les traits virtuoses finaux qu’il pare d’une héroïque virilité quasi-rossinienne (la barbe et le gabarit aidant, on croirait presque apercevoir Michael Spyres !) que dans le déchirant et entropique air du vieillissement ou les élans amoureux du premier acte, c’est le grand triomphateur de cette soirée.” Guillaume Saintagne – Forum Opéra

 

 


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