Jean-Sébastien Bou – Press review

Iphigénie en Tauride – Oreste

Opéra de Montpellier, 2023

« Jean-Sébastien Bou. Une fois encore à son apogée, le baryton français confirme son intelligence exceptionnelle de Gluck, musique et théâtre ensemble, et justifierait à lui seul le voyage. Le timbre riche, la projection parfaite, l’évidence de la déclamation, la noblesse du pathos, les couleurs superbement nuancées (du basaltique au blême) en accord constant avec les paroles, l’incarnation profonde du héros tourmenté, avec de surcroît un sens du risque, de l’audace dans la rigueur même : tout captive – comptons pour rien un décalage malheureux dans l’endormissement d’Oreste. Et avec quelle discipline il assume ce qu’impose la régie, de la ventoline à la patte folle ! Révérence. » Jean-Philippe Grosperrin – Diapason Mag

« Jean-Sébastien Bou impressionne d’emblée en Oreste par sa projection très sonore (« Dieux qui me poursuivez »), incarnant un personnage ici en proie à de sérieux troubles psychologiques et qu’on voit régulièrement sniffer de la colle. » Irma Foletti – Bachtrack

« Jean-Sébastien Bou brule et les planches et sa voix. Si son Oreste désespéré se compose d’un seul bloc sonore imposant, on reste pantois devant l’incarnation. » Yannick Boussaert – Forum Opéra

 

Le Rossignol / Les Mamelles de Tirésias – Empereur de Chine / Le Mari

Théâtre des Champs-Elysées, 2023

« Jean-Sébastien Bou, lui, est tour à tour Empereur de Chine et Mari de Thérèse. Si le premier rôle, trop grave, rend la voix un peu sourde, cette dernière retrouve un métal combatif et grisé dans celui du mari, dépeignant sans peine le courroux et l’engagement politique surréaliste du personnage. Le jeu est précis et généreux, notamment dans le second rôle aux monologues énergivores sollicitant toutes les capacités de l’interprète. » GMA – Ôlyrix

« Jean-Sébastien Bou, alias l’Empereur de Chine, a peu à chanter dans Le Rossignol, mais se rattrape amplement en mari dépassé dans Les Mamelles, avec le même sens de l’autodérision que Devieilhe » Sophie Bourdais – Télérama

« Jean-Sébastien Bou incarne un Empereur de Chine souffreteux à souhait – il sera un irrésistible mari de Thérèse dans la seconde partie. » Jean-Pierre Rousseau – Bachtrack

« Jean-Sébastien Bou, en Empereur de Chine mourant, puis surtout en mari de Thérèse, est lui aussi inénarrable. Son « il faut faire des z’enfants z’à Zanzibar » est d’un pathétique comique à souhait. Il réussit une performance scénique et vocale à la hauteur de son rôle d’homme devenant transgenre. » Jany Campello – ResMusica

« En mari bafoué, plus qu’en Empereur de Chine réduit à peu d’interventions, Jean-Sébastien Bou livre également une performance d’acteur remarquable, contraignant sa voix aux contorsions obligées par une partition transgenrée. La dignité de son baryton poussé dans ses retranchements rend d’autant plus hilarante la transformation en écuyère de cirque. » Christophe Rizoud – Forum Opéra

« Jean-Sébastien Bou impressionne toujours autant par le naturel de son émission, homogène sur toute la tessiture et parfaitement projetée. » Florent Coudeyrat – Classique News

« Jean-Sébastien Bou réussit en Mari le numéro comique surligné par la mise en scène. » David Verdier – Altamusica

« Reste le cas du Mari, rôle ambigu, écrit par Poulenc pour ténor ou baryton, son créateur, Paul Payen étant précisément à cheval entre les deux tessitures : après avoir été un émouvant Empereur, Jean-Sébastien Bou peut heureusement compter sur sa présence et son expérience pour les moments un peu trop ténorisants pour lui. » Laurent Bury – Concert Classic

« Dans Le Rossignol, Jean-Sébastien Bou ne chante guère mais s’impose par son ombre cadavérique de l’Empereur mourant, tandis que dans Les Mamelles, son attitude du Mari dépassé et son autorité vocale montrent un délicieux décalage. » Victoria Okada – Toute la Culture

 

Ariane (Massenet) – Pirithoüs

Münchner Rundfunkorchester, 2023

« Jean-Sébastien Bou prête sa voix tonnante à Pirithoüs. Le regard pénétrant, il livre un chant très articulé, offrant de longues résonances. Son timbre exalté gagne en harmoniques dans les quelques nuances plus douces, et se pare alors d’une suavité aérienne. » Damien Dutilleul – Ôlyrix

« Les rôles principaux sont tous un sans faute. Jean-Sébastien Bou campe un Pirithoüs tout en faste et en autorité. Le volume de la voix est stupéfiant, porté par un vibrato équilibré et une rondeur du baryton très flatteuse pour l’oreille. » Tancrède Lahary – Forum Opéra

« Jean-Sébastien Bou est un Pirithoüs à la mâle assurance, aux accents parfaitement sentis et joués. » François Laurent – Diapason Mag

 

Roméo et Juliette (Gounod) – Comte Capulet

Orchestre de chambre de Genève (Geneva and Montreux), 2023

« beau timbre chaud de Jean-Sébastien Bou (le comte Capulet), ses phrasés souples et précis, sa bonhomie (du moins au début de la pièce), la virtuosité, la plénitude de la voix » Charles Sigel – Forum Opéra

« Distribuer Jean-Sébastien Bou en Capulet relève du luxe !  Mais c’est surtout une excellente idée : plus jeune physiquement et vocalement que les interprètes habituellement distribués dans le rôle, Jean-Sébastien Bou s’y montre extrêmement émouvant, débordant littéralement d’amour pour sa fille au premier acte, au comble du désespoir lors de la scène de sa (fausse) mort. » Stéphane Lelièvre – Première Loge Opéra

« Dans cette distribution remarquablement homogène, nous avons aimé l’aisance vocale et scénique du baryton Jean-Sébastien Bou (Le Comte Capulet) permettant à son entourage de s’appuyer sur un chanteur expérimenté. » Jacques Schmitt – ResMusica

« Paraît le Comte Capulet campé par Jean-Sébastien Bou, investi de l’autorité paternelle pour exprimer sa joie de présenter sa fille, Juliette » Paul-André Demierre – Crescendo Magazine

 

On purge bébé – Bastien Follavoine

Théâtre royal de la Monnaie, Brussels, 2022

« Dans le rôle de Bastien FollavoineJean-Sébastien Bou impose sa théâtralité, également par une voix ferme et puissante marquant l’autorité masculine avec aplomb, jusqu’à l’excès. La prosodie maitrisée du baryton laisse à l’acteur l’aisance de son jeu, s’appuyant sur le naturel du parlé avec une énergie particulière. » Soline Heurtebise – Ôlyrix

« En Bastien Follavoine, le baryton Jean–Sébastien Bou offre une réplique imparable ; le timbre est magnifique et très malléable, le legato quasi parfait et la prononciation française particulièrement soignée. Par une impressionnante présence scénique et vocale, il nimbe son personnage d’une décalée aura de Pater familias décontenancé ou de patron d’entreprise quelque peu transi devant les enjeux financiers ou trahi par l’enchainement des catastrophes. » Bénédict Hévry – ResMusica

« Quant à l’interprétation de cette petite perle, elle n’appelle que des éloges.  Jean-Sébastien Bou prête son beau baryton et son indiscutable talent d’acteur au père. » Patrice Liebermann – Bachtrack

« Les parents dysfonctionnels sont incarnés par Jean-Sébastien Bou, toujours aussi percutant et généreusement projeté […] » Benoît Fauchet – Diapason Mag

« Les deux rôles principaux sont parfaitement distribués […]. A ses côtés, Jean-Sébastien Bou (Bastien Follavoine) compose un personnage attachant de mari un peu niais, de père démissionnaire, de porcelainier malchanceux aux ambitions contrariées. Vocalement et scéniquement, il est parfaitement à la hauteur de sa partenaire. » Claude Jottrand – Forum Opéra

« Voix mâle et bien assurée, le baryton Jean-Sébastien Bou se veut un paterfamilias plein d’autorité – pour sa plus grande déconfiture. »  Sophie Bourdais – Télérama

«  Jean-Sébastien Bou a une fois encore fait valoir ses dons d’acteur, son style élégant et sa diction exemplaire. » Philippe Venturini – Les Echos

«  Les trois chanteurs principaux – le baryton Jean-Sébastien Bou, la soprano Jodie Devos (à qui le compositeur a conféré une tessiture très élevée pour mieux souligner l’hystérie du personnage, voulue par un auteur passablement misogyne) et le ténor Denzil Delaere – se tirent avec talent de leur tâche. »  Renaud Machart – Le Monde

«  Jodie Devos (Mme Follavoine) et Jean-Sébastien Bou (Mr Follavoine) se réjouissent de faire valoir ces qualités lyriques qu’ils déploient dans les grandes œuvres du répertoire… à propos de « constipation », de « pots de chambre », de « purge », ou pour une litanie de « cocu, cocu, cocu ». C’est aussi savoureux que virtuose. » Stéphane Gilabrt – Crescendo Magazine

 

Iphigénie en Aulide – Calchas

Cité de la Musique et de la danse (Soissons), Théâtre des Champs-Élysées (Paris), 2022

« Jean-Sébastien Bou chante le rôle de Calchas avec dynamisme. […] Son timbre garde en revanche sa brillance sur tout l’ambitus. » Damien Dutilleul – Olyrix

« Le sacrificateur-devin Calchas (Jean-Sébastien Bou) fait preuve dans chacune de ses interventions de beaucoup d’éclat et d’autorité. » Bénédicte Palaux Simonnet – Crescendo Magazine

« Calchas ne permet à Jean-Sébastien Bou de chanter qu’aux deux extrémités de l’œuvre, mais le baryton rend à merveille le côté inspiré du grand augure. » Laurent Bury – Concert Classic

« Jean-Sébastien Bou, enfin, est tout simplement parfait dans le rôle trop bref de Calchas. » Pascal Lelièvre – Première Loge Opéra

« CalchasJean-Sébastien Bou, à la voix de baryton puissante, diction parfaite et belle présence scénique » Pierre-Damien Houville – Muse Baroque

« Jean-Sébastien Bou, en prêtre Calchas puissant, malaxe plus manuellement l’intérieur de ses lignes, pour un résultat superlatif, comme à son habitude. » Thibault Vicq – Opera Online

« Un non moins remarquable Jean-Sébastien Bou campe un très brillant Calchas, que l’on entend peu… à regret. » Marc Portehaut – Classicagenda

 

Il Viaggio, Dante – rôle-titre

Festival d’Aix-en-Provence (Aix-en-Provence), 2022

“Jean-Sébastien Bou, dans le rôle-titre, ajoute un nouveau triomphe à son palmarès d’œuvres de notre temps. Il s’élance en hallucinants spasmes vocaux, révélateurs de la désorientation de son Dante, agrémentés d’une certitude rationnelle du discours. Le baryton s’agrippe à la preuve mélodique pour affirmer différents niveaux de conscience. Il parvient à ralentir la phrase dans une sublime suffocation de l’épaisseur, puis perd volontairement l’oxygénation de son chant avec la complexification de sa trajectoire. Le combat d’un seul homme s’étend dans un kaléidoscope fascinant”. Thibault Vicq – Opera Online

“Dante au soir de sa vie permet à Jean-Sébastien Bou, impressionnant d’investissement tant physique que vocal, après Point d’orgue, de compléter la conséquente galerie de personnages torturés où il excelle”. Jean-Luc Clairet – Res Musica

Jean-Sébastien Bou est un Dante parfait. La projection est magnifique, le jeu sobre et incroyablement intense à la fois”. Maxime de Brogniez – Forum Opéra

“L’homme au centre de sa vie est admirablement campé par Jean-Sébastien Bou, toujours aussi à l’aise avec les écritures contemporaines et captivant dans les personnages sombres, désœuvrés, aspirés par le vide et l’auto-destruction”. Christophe Candoni – sceneweb.fr

“Este rol, el del maduro Dante fue quizá el más destacado tanto por su lógica relevancia en la historia como por el enorme trabajo del barítono Jean-Sebastien Bou, un actor de primer nivel que nos presentó los momentos más emocionantes de toda la obra”. Javier del Olivo – Platea Magazine

“Dusapin décline la voix dans tous ses états, mais la connaît assez pour ne pas la violenter et assurer aux interprètes, même s’il exige beaucoup d’eux, un certain confort. Timbre chaud plein d’harmoniques, Jean-Sébastien Bou s’identifie totalement à la quête du poète”. Didier Van Moere – Diapason

“Présent tout le long de l’œuvre, Jean-Sébastien Bou nous livre un Dante aux sonorités puissantes par endroits, délicates par d’autres. Il se lance à corps perdu dans la recherche de Béatrice. Son jeu d’acteur nourrit la force de son interprétation vocale et vice-versa”. Thomas Cepitelli – Toute la culture

 

Shirine – Chapour

Opéra national de Lyon, 2022

« Jean-Sébastien Bou se révèle une nouvelle fois phénoménal par sa puissance d’incarnation, jouant, en peintre Chapour, un rôle d’entremetteur essentiel. » Emmanuel Dupuy – DiapasonMag

« A ses côtés, Jean-Sébastien Bou assume avec fermeté le rôle de Chapour, son confident. Il est particulièrement à l’aise dans le parlé-chanté. » André Peyrègne – Forum Opéra 

« Jean-Sébastien Bou, qui avait déjà joué Claude, donne sa solide présence au personnage le plus complexe de l’histoire, le peintre Chapour, dessiné avec le professionnalisme que nous avons toujours admiré chez le baryton français. » Renato Verga – Première Loge 

« Jean-Sébastien Bou assume en Chapour une souplesse et une intelligibilité du chant bien supérieures, dans un rôle sur-mesure […]. » Journal La Terrasse 

«  Le Chapour de Jean-Sébastien Bou déploie un timbre solide, parfaitement projeté, à la diction impeccable […]. » Classique News

 

Carmen – Escamillo

Grand Théâtre de Luxembourg, 2022

« Jean-Sébastien Bou. The torero of the play, stole the show every time he was on stage. While it is true that the character has a lot working in its favour, Bou managed to keep unbroken a vibe that was 1/3 Julio Iglesias, 1/3 Don Falcone, 1/3 Liberace. How this combination worked we will never know, but from the sunglasses to the sway, he was everyone’s favourite in all his numbers. » David Sousa Lopes – BroadwayWorld

Opéra National de Lyon, 2015

« Quant à l’excellent baryton français Jean-Sébastien Bou, il n’a nul besoin de surcharger une voix naturellement épanouie, et subjugue par une ligne de chant d’un raffinement peu coutumier dans cet emploi. » Emmanuel Andrieu – Opera Online

« L’amant solaire, c’est le baryton, et Jean-Sébastien Bou triomphe dans son Escamillo ravageur. » Jean-Charles Hoffelé – Concertclassic

 

Eugene Onegin – Title Role

Théâtre des Champs-Elysées, 2021

« Jean-Sébastien Bou, à l’apogée d’une voix au timbre magnifique et à l’aigu insolent, s’impose aussitôt par un chant d’école, Onéguine cynique vite pris à son propre piège. » Didier Van Moere – Diapason

« Le rôle-titre semble avoir été écrit pour Jean-Sébastien Bou, qui impose d’emblée un Onéguine désinvolte et revenu de tout. » Laurent Bury – Concertclassic

« Jean-Sébastien Bou campe un Onéguine de grand style convaincant par la puissance de son baryton, comme par son incarnation scénique en dandy arrogant, déchu et désabusé » Patrice Imbaud – Resmusica

« Avec son timbre de métal Jean-Sébastien Bou est un remarquable Onéguine, puissant, rageur, colérique et désespéré. » André Peyrègne – ForumOpera

« Heureusement, Jean-Sébastien Bou est un Onéguine convaincant, parfaitement impliqué vocalement mais aussi scéniquement dans son personnage, et tout à fait crédible dans son revirement du dernier acte lorsqu’il prend tout à coup conscience de la réalité de ses sentiments pour Tatiana. » Stéphane Lelièvre – Bachtrack

« Dans l’univers chambriste, la puissance vocale de Jean-Sébastien Bou en Eugène Onéguine marque d’autant plus. Le caractère et la voix sont intenses, comme à son habitude et il ose tous les effets expressifs nécessaires, y compris des phrasés tendus et cinglants pour graver son personnage, sachant qu’il dispose de nombreuses occasions de déployer sa voix cuivrée. » Charles Arden – Olyrix

« L’Onéguine de Jean-Sébastien Bou (…)  s’avère le héros le plus violent qu’on ait vu en ce rôle, toujours agité, toujours supérieur et dédaigneux, tyrannique, même avec lui-même, et magnétique aussi. Une composition, une vraie, en accord avec l’interprétation du personnage dont l’homosexualité explique les comportements vis à vis de celui qu’il aime en fait, comme de celle qui n’est qu’un moyen de se croire intégrable dans la société qui ne peut pas l’accepter tel qu’il est, sauf à le trouver original, imprévisible et lointain. Un « monstre » d’antipathie qui se refuse à être lui-même, ce que la voix, tranchante, impérieuse, gère avec une force de conviction étonnante et très « moderne ». » Pierre Flinois – AS Opera

« Hautain et dédaigneux et pourtant traversé de doutes, Jean-Sébastien Bou est un formidable Onéguine au russe éloquent, au timbre vif-argent et au tempérament tout autant enflammé que contradictoire. » François Lesueur – Wanderer

« Jean-Sébastien Bou est un bel Onéguine, avec une voix qui, elle aussi, passe bien la rampe et sait se faire d’abord glaçante, puis passionnée. » Patrick Scemama – Opéra Magazine

Grand Théâtre de Tours, 2016

« Se féliciter de compter en France d’excellents barytons (et au passage féliciter l’Opéra de Tours d’engager majoritairement des chanteurs français, y compris dans une œuvre russe). Jean-Sébastien Bou n’est pas des moindres. Sans se départir d’une noblesse dont les quartiers sont ligne et timbre, le chant gagne en intensité jusqu’au duo final, donnant alors à ressentir ce qu’est véritablement l’opéra lorsque théâtre et musique fusionnent. » Christophe Rizoud – ForumOpera

 

La Voix Humaine / Point d’Orgue – Lui

Opéra National de Bordeaux, 2021 

« Jean-Sébastien Bou se révèle impressionnant dans les linéaments torturés de Lui, affirmés par un chant aux limites du théâtre. » Gilles Charlassier – Toute La Culture

« Jean-Sébastien Bou […] explos[e] d’énergie sans mettre un seul moment en péril [sa] qualité musicale et [son] engagement vocal. Quelle fougue ! […] Le rideau tombe sur Lui, aveuglé par « la lumière blanche », abandonné et perdu, dans une grande douceur lyrique et poétique, provoquant une vive et rare émotion. » Jean-Claude Meymerit – Forum opéra

« [Jean-Sébastien Bou] peut faire entendre sa voix pleine, nuancée avec intensité. [Il] ne cesse de prendre des risques scéniques, jouant dans ce décor mouvant comme un insensé au bord d’un précipice. » – Emmanuel Deroeux – Olyrix

« Le baryton est plus bouleversant de déréliction que jamais […]. » Christian Wasselin – Opéra Magazine

 

Manon – Lescaut

Auditorium de Lyon et Théâtre des Champs-Elysées, 2021 

 « Le rôle de Lescaut va comme un gant à Jean-Sébastien Bou qui excelle à en mettre en valeur toutes les facettes, le joueur superficiel et invétéré, le cousin irresponsable qui se transforme occasionnellement en souteneur et enfin le soldat perdu, dépassé par les événements. Cette incarnation aboutie est servie par une voix longue et ductile et une technique irréprochable » Christian Peter – Forum Opéra

« On lui préfère, et de beaucoup, le formidable Lescaut (cousin de Manon certes peu recommandable, cependant attachant) de Jean-Sébastien Bou. Roublard et manipulateur, toujours en quête de quelque coup profitable, il se laisse pourtant, lui aussi, gagner par l’aura de Manon, ce « Sphynx étonnant » qui illumine et détruit tout sur son passage. Admirable « diseur » , Jean-Sébastien Bou donne à son Lescaut un relief et une richesse dramatique rarement entendus. » Emmanuelle Giuliani – La Croix

« Arrivé en dernière minute, Jean-Sébastien Bou campe un Lescaut irrésistible, vocalement souverain et théâtralement admirable de désinvolture désabusée. » Laurent Bury – Concertclassic

 

Opéra Comique, 2019

“L’on écoute avec délectation, (…) le Lescaut délicieusement ambigu de Jean-Sébastien Bou” Sophie Bourdais – Télérama

Jean-Sébastien Bou est un parfait Lescaut” Hélène Kuttner – Artistikrezo

Jean-Sébastien Bou campe avec beaucoup de conviction un Lescaut proxénète et détestable. Le timbre est somptueux, la projection insolente et les intentions toujours fort à propos” Steeve Boscardin – Resmusica

“Le Lescaut de Jean-Sébastien Bou, un des pivots de cette relecture, bénéficie du grand métier d’un artiste toujours engagé” Jean-Pierre Robert – On Mag

Jean-Sébastien Bou timbre incisif, musicalité exemplaire et comédien débordant d’intelligence, campe un Lescaut virevoltant, d’autant plus inquiétant que sa cruauté et son cynisme se dissimulent sous une faconde qui pourrait presque être sympathique.” Michel Parouty – Opéra Magazine

 

Fortunio – Clavaroche

Opéra Comique, 2019

« Jean-Sébastien Bou en impose en capitaine Clavaroche à la voix puissante et au timbre viril. Époustouflant d’autorité et de simplicité, son chant dessine un personnage de séducteur hâbleur et finalement assez pathétique qui emporte l’adhésion par un art du second degré fin et efficace. » Steeve Boscardin – ResMusica

« Jean-Sébastien Bou retrouve son rôle de Clavaroche, qu’il tenait à la création de la production voici 10 ans. Bouillonnant, il se démène sur scène, construisant lui aussi un personnage plus profond qu’il n’y parait. Son timbre boisé sait se faire enjôleur pour séduire son amante ou plus brutal pour s’esclaffer des dégâts qu’il cause autour de lui. » Damien Dutilleul – Ôlyrix

« Son rival Clavaroche reçoit avec Jean-Sébastien Bou – qui tenait le rôle en 2009 – une incarnation tout aussi réussie dont la truculence n’occulte ni l’autorité ni la sensibilité vocales. » Jean-Marc Piriou – Bachtrack

« Mêmes qualités de diction chez Jean-Sébastien Bou, parfait en capitaine Clavaroche : flegmatique, comique, grinçant mais jamais tout à fait menaçant. Le timbre est splendide, la voix rayonnante d’autorité ; le geste est précis, rythmé et parle de lui-même tout en évitant la farce. Déjà présent dans la production de 2009, on sent que le baryton revient à un rôle qui lui est familier et dont il connaît les ficelles, qu’il tire toujours au moment opportun. » Claire-Marie Caussin – Forum Opéra

« La distribution toute francophone est composée de vrais chanteurs-acteurs, et l’on se régale de retrouver […] le Clavaroche de Jean-Sébastien Bou » Nicolas d’Estienne d’Orves – Le Figaro

« Son Capitaine bien qu’un peu épaissi n’a pas pris une ride vocale et possède toujours cet élan du séducteur, superbe dans la scène de la chambre où il sort du placard ou plutôt du tiroir en caleçon » Frédéric Nora – Musicologie.org

« Jean-Sébastien Bou est un Clavaroche fier et sûr de lui, le caractère que l’on perçoit nettement par le ton de sa voix » Victoria Okawa – ToutelaCulture

« Capitaine Clavaroche, interprété par un Jean-Sébastien Bou séducteur à la voix généreuse.  » Maxime Grandgeorge – Les Trois Coups

« Mentre come focoso “tomber de femmes” in divisa Clavaroche torna Jean-Sébastien Bou con la tronfia esuberanza del donizettiano Belcore di cui si direbbe il fratello d’oltralpe » Stefano Nardelli – Il Giornale della musica

 

Sigurd (Reyer) – Gunther

Opéra national de Lorraine, Nancy, 2019

« Jean-Sébastien Bou trouve en Gunther un emploi qui convient à ses moyens, et où il s’impose sans peine dans l’aigu très sollicité. » Laurent Bury – Forum Opéra

Jean-Sébastien Bou incarne Gunther avec décontraction. Son timbre boisé s’épanouit dans le médium et garde sa luminosité dans l’aigu. […] La prononciation est toujours précise et délivrée avec gourmandise.” Damien Dutilleul – Olyrix

 

Ariadne auf Naxos – Ein Musiklehrer

Théâtre des Champs-Élysées, 2019

Jean-Sébastien Bou, impeccable Maître de Musique au phrasé percutant”José Pons – Olyrix

 

Rodelinda – Garibaldo

Opéra national de Lyon, 2018

« C’est le baryton Jean-Sébastien Bou qui interprète Garibaldo, le méchant, dans un rôle de composition tout à fait réussi. » Fabrice Malkani – Forum Opéra

« Le cruel et ambitieux Garibaldo est interprété par le baryton Jean-Sébastien Bou, à la voix à la fois sombre et brillante, d’impeccable méchant » Emmanuel Deroeux – Ôlyrix

« À leurs côtés, au sein d’une distribution qui ne souffre aucune réserve, Jean-Sébastien Bou entre dans le répertoire baroque par la grande porte » Antonio Mafra – Le Progrès

« Den Bösewicht gibt der Bass Jean-Sébastien Bou. Mit seiner kernig, düster-schwarz tönenden Stimme verkörpert er als Dracula-Verschnitt die Finsternis im Kampf um den Thron. » Barbara Römer – Klassik

« Jean-Sébastien Bou als Garibaldo ist ein sonorer Bass, der seiner Rolle als Bösewicht und Pechvogel gesanglich ebenfalls alle Ehre macht ! » Opera Point

« El barítono francés Jean-Sébastien Bou interpretó el rol de Garibaldo, otro de los personajes impregnados representados por el color negro. Poseedor de una voz muy rica con una gran proyección, su personaje fue muy bien interpretado, con un juego escénico caricaturesco, mezclando un componente irónico y un componente malvado, como un verdadero villano de nuestro tiempo. » Maia Steinberg – Sinfónica

« Jean-Sébastien Bou compose un Garibaldo très crédible, très noir » Philippe Venturini – Les Echos

« La cruauté se diffuse par contre sans détour dans l’incarnation de Garibaldo par Jean-Sébastien Bou. La voix sombre du baryton complète parfaitement celle du contre-ténor Christopher Ainslie, touchant Unolfo » Charlotte Saulneron – ResMusica

« La belle présence de Jean-Sébastien Bou fait du rôle du méchant Garibaldo une sorte de capitaine Crochet dont on admire le tonitruant Tirana glu dinde il regno » David Verdier – Le Wanderer

« Le vrai méchant de l’histoire demeure cependant Garibaldo, confié ici au baryton français Jean-Sébastien Bou (inoubliable Claude Gueux sur cette même scène), qui crève l’écran grâce à son énergie scénique et sa robustesse vocale » Emmanuel Andrieu – ConcertoNet

« Ce qui est un atout chez Jean-Sébastien Bou, sa voix de stentor actuelle apportant une vérité certaine au personnage de Garibaldo, le traître et exécuteur des basses besognes » Jean-Pierre Robert – ONMag

« […] voix d’une grande séduction et d’un engagement dramatique sans faille. Qualités que l’on retrouve également chez le baryton Jean-Sébastien Bou ; […] la beauté du timbre, la clarté de la diction et son jeu d’acteur stupéfiant en font un magnifique personnage d’une noirceur terrifiante » Jean-François LAttarico – ClassiqueNews

« À son aise dans le rôle du cynique Garibaldo, Jean-Sébastien Bou livre à Eduige son absence de morale dans les sonores attaques du Di Cupido (premier acte). Au second acte, c’est à Unolfo qu’il assène son machiavélisme dans un tournoyant  Tirannia, au cours duquel il renverse le couvert encore dressé sur la table du banquet nuptial interrompu : effet garanti, et applaudissements assurés ! » Bruno Maury – BaroquiadeS

« Le reste de la distribution fut d’un excellent niveau. […] Jean-Sébastien Bou a parfaitement travaillé le rôle du fripon Garibaldo » Jaime Estapà i Argemí – WebThéâtre

 

Récital L’Instant Lyrique

Eléphant Paname, 2018

” Jean-Sébastien Bou  qui nous enchante et nous surprend toujours depuis bientôt vingt ans. […] Au soprano lumineux et si délicat de Jodie Devos répond le baryton large et épanoui de Jean-Sébastien Bou : l’alliance vocale des des interprètes s’impose d’emblée avec la frénétique “Barcarolle” du Roi malgré lui de Chabrier, menée tambour battant. Dans les Fêtes galantes,  Jean-Sébastien Bou modère son instrument et le plie avec une Rae intelligence aux exigences de Debussy – ses affinités avec le rôle de Pelléas, qu’il a souvent interprété ressortent ici avec évidence. […] Sans parler du grand duo “Ah! doute de la lumière”, où Jean-Sébastien Bou bouleverse par l’intensité de son interprétation du rôle-titre.” José Pons – Opéra Magazine

 

Werther – Albert

Opéra de Vichy, 2018

Jean-Sébastien Bou, qui connaît d’autant mieux la partition qu’il a interprété le rôle-titre dans sa version baryton, est un Albert impliqué, bien chantant, très loin des utilités sans âme qui occupent parfois le rôle.” Catherine Scholler – Opéra Magazine

 

Tarare (Salieri) – Atar

Opéra royal de Versailles, Theater an der Wien, Philharmonie de Paris, 2018

« Il donne en tout cas à son personnage une belle épaisseur dramatique, d’autant plus frappante qu’elle trouve son pendant chez le tyran Atar, interprété par Jean-Sébastien Bou. Bien loin du despote burlesque proposé par Jean-Louis Martinoty dans sa mise en scène de 1988, il lui prête une insolence et une désinvolture menaçantes, qui ne le font jamais tomber dans la caricature. Le baryton fait preuve d’une projection absolument remarquable – y compris dans les aigus – et d’une ligne magnifique. Il semble posséder une énergie inépuisable, qu’il laisse éclater dans le duo « Qu’as-tu donc fait de ton mâle courage » où le rôle semble taillé à sa mesure et révèle la beauté de son timbre. » Claire-Marie Caussin – Forum Opéra

« Face à lui, Jean-Sébastien Bou atteint des sommets : évitant avec soin la caricature ou la monotonie, il campe un tyran délicieusement abject, avec juste assez de grandeur dans la vilenie pour mériter la haine qu’il doit inspirer. Vocalement, le baryton se montre très à son avantage, avec une grande vigueur d’accents et une jubilation théâtrale très réjouissante. » Laurent Bury – Forum Opéra

Le contraste dramatique est total avec l’Atar de Jean-Sébastien Bou, parfait en tyran cynique et blasé, jaloux de la popularité de son soldat et de l’amour que porte ce dernier à sa femme. » Christian Vasselin – Webthéâtre

« Jean-Sébastien Bou prend un plaisir manifeste à jouer le benêt et colérique Atar (il adopte d’ailleurs un air bougon dès qu’il est désigné tyran par la Nature). Très nuancé, il sait se faire mielleux (en voix mixte) pour séduire Astasie, jubilant lorsqu’il apprend les souffrances de Tarare, désespéré lorsque ses plans s’effondrent ou tonnant lorsque la colère le gagne. Son goût (et son talent) pour le théâtre s’observe à la manière dont il déguste chaque mot et s’épanouit dans l’outrance. Toujours, son timbre est lumineux et structuré. » Damien Dutilleul – Ôlyrix

« Face à lui, Jean-Sébastien Bou incarne un Atar plein de hargne, servi par une belle projection, une diction sans faille et un engagement scénique qui sait donner corps au personnage. » Patrice Imbaud – ResMusica

« Comme souvent, le personnage le plus intéressant n’est pas celui qu’on croit dans ce type d’opéras. Car, dans cet ouvrage, c’est bien Atar, le méchant, qui laisse la plus forte impression grâce à un exceptionnel Jean-Sébastien Bou. Bénéficiant d’une voix chaude et d’une projection aisée, doté d’un sens théâtral irréprochable, il domine sans conteste l’ensemble de la distribution. Perclus de jalousie envers Tarare («Qui, moi, je souffrirais qu’un soldat eût l’audace d’être toujours heureux, quand son roi ne l’est pas!» chante-t-il dès la scène 1 du premier acte, estimant même un peu plus loin que «Cet homme est mon supplice», regrettant que «Partout il a donc l’avantage! Ah! Mon cœur en frémit de rage» à la scène 2 de l’acte III), il sait également faire preuve d’une verve presque comique, notamment lorsqu’il s’ouvre à Calpigi de son projet consistant à faire enlever Astasie. La voix de Jean-Sébastien Bou est superbe du début à la fin et il sait avec une vraie maestria illustrer les états d’âme de son personnage, jusqu’à ce qu’il meure vaincu tout autant par Tarare que par son peuple. » Sébastien Gauthier – ConcertoNet

« Le rugissant Atar de Jean-Sébastien Bou semble dévorer chaque note de la partition » Marie-Aude Roux – Le Monde

« Pour faire honneur à la partition, on a réuni ici la fine fleur du chant français. Jean-Sébastien Bou trouve dans le cynique tyran Atar un rôle à sa mesure. Il en maîtrise parfaitement les morceaux de bravoure, et l’occasion lui est offerte de laisse libre cours à sa veine dramatique, mâtinée de quelques pointes de fantaisie. » Emmanuel Andrieux – Opéra Online

Atar est incarné par Jean-Sébastien Bou avec une distance discrète, qui en souligne les ridicules sans tomber dans la caricature ; l’interprète est aussi épatant que le musicien.” Michel Parouty – Opéra Magazine

 

Faust – Valentin

Théâtre des Champs-Elysées / Palazzetto Bru Zane, 2018

« Avec ce Valentin sans « Avant de quitter ces lieux » mais gratifié d’un air militaire (qui fut dès la première remplacé par le choeur des soldats), Jean-Sébastien Bou en grande forme trouve un rôle où il peut donner toute la mesure de son talent. » Laurent Bury – Forum Opera

« Jean-Sébastien Bou est l’autre triomphateur de la soirée. Tenant le trop petit rôle de Valentin, il entre sur une fanfare avec sa soeur Marguerite et offre avec elle un duo d’adieu aussi bien ensemble qu’émouvant. Il saura tout aussi bien convoquer une puissance bien plus infernale que celle de Méphistophélès auquel il s’oppose, avant d’emporter énergiquement le vaillant choeur de soldats. » Charles Arden – Ôlyrix

« Le reste de la distribution est superlatif, du vaillant Valentin de Jean-Sébastien Bou au Sibel pétillant de Juliette Mars. » Revopéra

« (…) confirmation ensuite pour l’ardent Valentin de Jean-Sébastien Bou, impérial de style et de charisme dramatique. » Laurent Vilarem – Opera Online

« Jean-Sébastien Bou prête à Valentin des accents non feints d’amour fraternel et un chant glorieux. » Jean-Pierre Robert – ON-mag

 

Mârouf – Rôle-titre

Opéra Comique, 2018

« Jean-Sébastien Bou tient le rôle-titre avec un investissement scénique total : il se recoiffe avec une balayette, se tape avec une savate, s’écroule par terre dans un impressionnant plongeon et subit une bastonnade de 100 coups de matraque. Il tenait déjà le rôle il y a cinq ans, ainsi qu’à Bordeaux en février, et cela se ressent. Il apparaît caché dans un grand sac : c’est par sa voix joliment couverte et résonnante qu’il se présente au public. Ses mélismes sont émis avec naturel et chaque mot est habillé d’une nuance et d’une couleur vocale propre. Sa diction parfaite, avec ses voyelles très fermées, permet de se passer totalement du surtitrage. » Damien Dutilleul – Ôlyrix

« Jean-Sébastien Bou est l’un des rares survivants de la première série : français impeccable, déclamation naturelle, acteur vif, voix charnue et de plus en plus sonore. Confier le rôle à un autre aurait été incompréhensible. » Guillaume Saintagne – Forum Opera

« La distribution brille par son homogénéité. Jean-Sébastien Bou, Mârouf, marche incontestablement sur les traces de Jean Périer, le créateur du rôle. Il possède ce timbre clair du baryton Martin et cette souplesse du débit, cet art du diseur, qui lui valent d’être aujourd’hui l’interprète de choix de ce rôle exigeant. L’expression est naturelle, dépourvue d’emphase. Et la performance, un brin physique, est tout autant magistrale. » Jean-Pierre Robert – ON mag

« Mais il faut saluer la performance scénique et vocale de Jean-Sébastien Bou, qui se révèle vibrant dans le rôle de Mârouf. » Hélène Kuttner – Artistik Rezo

Opéra de Bordeaux, 2018

« Bien d’autres merveilles attendent le public, dans cette caverne lyrique d’Ali Baba. Le Mârouf de Jean-Sébastien Bou d’abord (…) il s’appuie pleinement sur un soutien infaillible pour déployer une voix sonore jusqu’à la puissante couverture ou le fin allègement vocal (à ce titre la “fleur” qu’il chante rappelle celle, sublime, jetée à Don José par Carmen). La prononciation est remarquable, jusqu’au détail (le son é très ouvert sur les verbes au futur terminant par “ai” pour le différencier du è conditionnel sur “ais”). La voix s’associe au jeu d’acteur investi pour composer un personnage haut en couleurs.» Charles Arden – Ôlyrix

Opéra Comique, 2013

« Ô Mârouf, ô pauvre ! Non : ô Mârouf, ô bienheureux ! Pour ton retour parmi nous, tu ne pouvais rêver, savetier du Caire, interprète plus idéal que Jean-Sébastien Bou. Les superlatifs manquent pour décrire une telle adéquation entre ce personnage attachant entre tous et un artiste qui ne l’est pas moins. La voix en gloire, le style parfait, l’énergie, la diction à se damner, le don théâtral, la nostalgie des premières scènes, l’éclat de l’air fameux « A travers le désert », tout est là. Ce n’est plus une incarnation, c’est un accomplissement : à genoux ! » Emmanuel Dupuy – Diapason

« Excellent Pelléas également capable d’aborder des rôles plus lourds, Jean-Sébastien Bou était l’homme de la situation : par ses qualités de timbre et de diction, par le naturel de son jeu d’acteur, il est sans doute le meilleur Mârouf dont on puisse rêver aujourd’hui. » Laurent Bury – ForumOpera

« On a choisi la version plus grave, que Jean-Sébastien Bou domine avec une étonnante maîtrise, superbe illustration du meilleur style français (…). Mârouf à la fois rêveur et rusé, naïf et passionné, » Didier van Moere – Concertonet

« Jean-Sébastien Bou qui fut récemment à Lyon et dans un tout autre registre l’émouvant Claude de l’opéra éponyme de Thierry Escaich et Robert Badinter, s’affirme comme l’un des plus brillants barytons de sa génération. Il est Mârouf en timbre direct, généreux, coloré, en jeu délié, le corps souple, la mine en alerte. » Caroline Alexander – Webthéâtre

« Parmi des voix masculines de qualité se démarque le Mârouf de Jean-Sébastien Bou, aussi convaincant chanteur qu’acteur à faire vivre son personnage d’homme battu par sa femme. » Vincent Guillemin – Anaclase

« Parmi les grands Pelléas d’aujourd’hui, Jean-Sébastien Bou s’empare ici du rôle-titre avec une confondante aisance, tout à la fois ardent, subtil, touchant » Alain Cochard – Concertclassic

« Parmi les chanteurs, le baryton Jean-Sébastien Bou (Mârouf) poursuit une carrière impressionnante d’originalité et de réussite. Il a été remarqué récemment à Lyon dans le rôle-titre de Claude, l’opéra de Thierry Eschaich et Robert Badinter. » Nicole Duault – Altamusica

 

Les Indes Galantes – Adario/Osman 

Mupa de Budapest, 2018 

« Jean-Sébastien Bou est un Adario éloquent »   Laurent Bury – ForumOpera 

« The male soloists gave similarly fine performances (…). Jean-Sébastien Bou’s full baritone made for a commanding Osman (it’s a shame that his most dramatic scene was cut) and a solid Adario, blending well with Santon-Jeffery in their duet “Forêts paisibles”. »  Orsolya Gyarfas – Backtrach

« Jean-Sébastien Bou sert l’autorité et l’émotion d’Osman. » Jean-Christophe Grosperrin – Diapason

 

Le Comte Ory – Raimbaud

Opéra Comique, 2017

«Formidable comédien, Jean-Sébastien Bou ne fait qu’une bouchée de Raimbaud, qu’il maintient sans cesse sur le fil qui sépare la drôlerie de la caricature. » Michel Parouty – Opéra Magazine

« Jean-Sébastien Bou (également passé sous le feu de nos questions) est Raimbaud : il confère au personnage son habituelle prosodie théâtrale portée par sa voix brillante et sonore » Damien Dutilleul – Ôlyrix

« Toujours irrésistibles, et toujours précis, Jean-Sébastien Bou et Patrick Boleire son impayables en Gouverneur et en Raimbaud » Revopéra

« Jean-Sébastien Bou tient un Raimbaud parfaitement caractérisé, homme confident en même temps qu’assuré » Vincent Guillemin – Altamusica

« Prestation sans reproche de Jean-Sébastien Bou dans son air “Dans ce lieu solitaire” qui est un hymne aux plaisirs bacchiques et à notre terroir vinicole ! » Bertrand Renard – Culturebox

« Autour, on va de sommet en sommet : (…) Jean-Sébastien Bou incarnant un Raimbaud virevoltant et noir tout à la fois » Chantal Cazaux – L’Avant-Scène Opéra

«Jean-Sébastien Bou, décidément très en forme ces temps-ci (« Don Giovanni », « Cosi fan tutte »), incarne Raimbaud, le fidèle compagnon d’Ory, avec la rouerie requise. » Philippe venturini – LesEchos

Opéra National de Lyon, 2014

« le superbe baryton français Jean-Sébastien Bou, dans le rôle de Raimbaud, fait montre d’une grande cohésion dans tous les registres, d’une superbe musicalité et d’une ampleur vocale impressionnante. » Emmanuel Andrieu – Opéra Online

« Jean-Sébastien Bou, toujours dans l’excellence, s’empare de Raimbaud, le complice des fredaines d’Ory, avec un petit air de filou monté sur ressort. » Caroline Alexander – Webthéâtre

«Quel jour de fête, �� mes amis », chante l’excellent Jean-S��bastien Bou interprétant Raimbaud, après son air « Dans ce lieu solitaire » remarquablement maîtrisé, mettant en valeur l’auto-parodie de Rossini lui-même reprenant avec des paroles neuves la cabalette de Don Profundo dans Le Voyage à Reims. » Fabrice Malkani – ForumOpera

«l’agile et musical Raimbaud, au beau chant moiré, de Jean-Sébastien Bou » Gérard Corneloup – Anaclase

 

Cosi Fan Tutte – Don Alfonso

Opéra Royal de Versailles, 2017

« Après Don Giovanni, Jean-Sébastien Bou offre un Don Alfonso  de haut relief, mais sans complaisance ni excès, attachant même, et excellemment projeté. » François Lehel – Opéra magazine

«En toute logique, réapparaissent des chanteurs entendus dans « Les Noces de Figaro » et «Don Giovanni » : Jean-Sébastien Bou, séducteur hagard dont l’appétit n’a pas faibli (…)»
« Quite logically, singers heard in the “Marriage of Figaro” and “Don Giovanni” reappear : Jean-Sébastien Bou, wild seducer whose appetite has not weakened (…)» Philippe Venturini – Les Echos

«Il faut dire avant tout que les voix sont belles, jeunes et adaptées au lieu, et c’est déjà le principal. Tressons des lauriers à Jean-Sébastien Bou, Alfonso resté et Cherubino et Giovanni, à la fois salaud libidineux et homme-enfant admirant trop les femmes pour leur faire vraiment du mal. La présence est admirable, bien que non tapageuse, et la voix garde l’autorité parfaite du personnage. »
« First things first, the voices are beautiful, young and adapted to the location, which is most important. Let’s praise Jean-Sebastien Bou, an Alfonso who is equally a Giovanni and a Cherubino, both libidinous swine and child-man, too admiring of women to dare hurt them. His stage presence is admirable, though not too boisterous, and his voice remains fit for the perfect authority of his character. » Maximilien Hondermack – Forum Opéra

 

Pelléas et Mélisande – Title role

Théâtre des Champs-Elysées, 2017

« Jean-Sébastien Bou n’est pas non plus à son premier Pelléas mais il conserve sa juvénilité et sa candeur derrière un timbre de bronze et une diction parfaite » Philippe Venturini, Les Echos

« On attendait Jean-Sébastien Bou en Pelléas. Cette saison, on l’a vu ou entendu en Escamillo, en Don Giovanni (deux fois, au TCE et à Versailles), dans Fantasio. Son Pelléas est parfait de discrétion, de retenue et d’élans esquissés et repris, et de bien dire. La voix s’arrange avec un vrai brio des escarpements auxquels le rôle oblige un baryton, la stratosphère pour lui ; la phrase là-haut garde son charme (attribut essentiel à tout Pelléas) et aussi son chic (attribut non moins essentiel). » André Tubeuf

« Jean-Sébastien Bou connaît le rôle mais lui apporte la nécessaire fraîcheur de l’amour d’enfant, la pureté d’intentions plutôt qu’une Angst surjouée » Suzanne Lay, Bachtrack

« Si le baryton chaleureux de Jean-Sébastien Bou retire à Pelléas un peu de sa fragilité, il lui apporte séduction et humanité » Sophie Bourdais, Télérama

« Jean-Sébastien Bou continue, après Mârouf, dans la lignée des rôles créés par Jean Périer, confirmant que Pelléas doit bien être chanté par un baryton, quitte à émettre en falsetto le plus aigu des « Ah » de la scène du jardin. Le personnage n’est pas pour lui une découverte, puisqu’il le chante depuis plus de quinze ans, mais il parvient à lui conserver son caractère juvénile. » Laurent Bury, ForumOpera

« Si le fiévreux Pelléas que dessine Jean-Sébastien Bou a perdu de son insouciance, il conserve une jeunesse, une envie, qui le poussent irrésistiblement vers Mélisande (…)  ce Pelléas que rien n’arrête, peut compter sur une voix souple à l’émission claire de baryton, un rien tendue tout de même dans la bouleversante scène des aveux, rehaussée par une exemplaire diction de la prosodie française, qui ne souffre ici d’aucune affectation. » François Lesueur, Concert classic

« Jean-Sébastien Bou a pourtant tout d’un Pelléas à la fois juvénile et charnel, profond et volatil, aux accents pluriels et choisis avec virtuosité d’esprit et d’émission. » Chantal Cazaux, L’avant-Scène Opéra

 

Fantasio – Prince de Mantoue

Opéra Comique, 2017

« le duo comique formé par Jean-Sébastien Bou (le Prince de Mantoue) et Loïc Félix (son aide de camp), qui échangent leurs habits, a encore gagné en verve – leur numéro lors de la présentation du II est un sommet. » François Laurent – Diapason

« Jean-Sébastien Bou campe un prince de Mantoue haut-en couleurs, maladroit autant que poltron avec une voix solide et homogène » Christian Peter – ForumOpera

« on applaudit [le baryton], princier, de Jean-Sébastien Bou, décidément une des grandes voix parmi les quadras français » Alain Duault – Opera Online

« Le prince de Mantoue est campé par Jean-Sébastien Bou, baryton à l’abattage vocal et scénique sidérant » Jean-François Lattarico – Classiquenews

« Jean-Sébastien Bou est, quant à lui, largement applaudi pour son incarnation du prince de Mantoue. Il est vrai qu’il est plus facile de conquérir le cœur du public en assurant le seul duo comique avec son fidèle aide de camp Marinoni, interprété par Loïc Félix. En échangeant leur costume pour connaître les élans amoureux d’Elsbeth, tout en continuant d’agir selon leur positionnement initial respectif, les situations pittoresques dans lesquelles les deux compères s’engouffrent, permettent d’apprécier un jeu pleinement assumé à travers des voix puissantes et lumineuses toujours au service du texte. » Charlotte Saulneron-Saadou – Resmusica

« Figurant parmi les artistes les plus applaudis au moment des saluts, Jean-Sébastien Bou interprète le Prince de Mantoue. Il donne pour cela de sa personne, comme lorsqu’il s’écroule dans l’escalier, produisant un effet comique garanti. Son personnage (qui échange son costume avec son aide de camp mais continue d’agir en prince) lui offre l’opportunité de nombreuses facéties, auxquelles il prend un plaisir évident. Vocalement, il affiche un registre grave puissant et brillant, et des médiums soyeux. Son phrasé est raffiné et articulé, que ce soit dans les parties chantées, où il transcende la mélancolie de son air, ou dans les passages parlés. » Damien Dutilleul – Olyrix

« Nous retiendrons notamment l’interprétation de Jean-Sébastien Bou, délirant prince de Mantou » Judith Chaine – Télérama

« Jean-Sébastien Bou, autre figure de la première distribution, s’en donne à cœur joie pour faire jaillir tout le grotesque jubilatoire de ce prince de Mantoue qui veut se faire passer pour son domestique. » Caroline Alexander – Webthéâtre

« On distingue aussi le Prince de Mantoue de Jean-Sébastien Bou, à la diction parfaite » Olivier Brunel – ConcertoNet

« Jean-Sébastien Bou, impayable dans la fatuité du Prince de Mantoue et ses déguisements : panache et punch, mordant vocal, il est sacré primo uomo, de plein droit. » André Tubeuf – Qobuz

« Quel impayable tandem Jean-Sébastien Bou, épatant prince de Mantoue, et Loïc Felix, savoureux Marinoni, forment-ils ! Bridé par l’absence des dialogues à Montpellier, Bou n’avait pu donner la pleine mesure de son art dans un rôle qui se rattache aux moments les plus drôles de Fantasio. Voilà qui est fait. » Alain Cochard – Concertclassic

«  Jean-Sébastien Bou [totalement à l’aise dans un répertoire qu’il maîtrise parfaitement] dans le rôle du prince de Mantoue. Son phrasé soigné sied à son personnage qui lui offre l’opportunité de diverses facéties et extravagances. » Elodie Martinez – Toutlaculture.com

« Jean-Sébastien Bou (le Prince) et Loïc Felix (Marinoni) forment un duo comique irrésistible dont les voix s’assemblent parfaitement. » Jean-Marc Piriou – Bachtrack

« Jean-Sébastien Bou, nel ruolo del nobiluomo vanesio e non proprio furbo, dimostra di essere ormai uno specialista di quello che si può definire lo “stile Opéra Comique” » Daniele Galleni – OperaClick

 

Don Giovanni – Title role

Théâtre des Champs-Elysées, 2016

« Sur scène, Jean-Sébastien Bou est impeccable dans le rôle-titre, aussi bien par son chant que dans son jeu, parfaitement accordé à la vision de Stéphane Braunschweig. » François Delétraz – Le Figaro

« Mais devant eux vient se placer le tandem Jean-Sébastien Bou et Robert Gleadow, soit Don Giovanni et Leporello, son valet. Bou (qui tient pour la seconde fois le rôle après la production de Warlikowski à la Monnaie) est formidable d’énergie et d’absence. Il parvient scéniquement à faire comprendre «l’inconnue Don Giovanni», soit un personnage qui passe son temps à fuir, voit son premier aria survenir après une heure de spectacle, dont il est dit qu’il est un séducteur gentleman mais qui viole et ne charme pas grand-monde durant cet opéra qui a pourtant son nom pour titre et où tous veulent le tuer. Ce Don Giovanni est obsédé par le sexe, cela se lit dans ses gestes impatients. Dans cette manie qu’il a de déserter le plateau quand il n’y a plus de femme intéressante. Dans le rapprochement qu’il fait entre la séduction et la drogue. Il nous montre que le volage avant tout vole, ici d’une scène à l’autre, aux antipodes par exemple d’un Don Giovanni vieux beau attendant les conquêtes, comme il est parfois représenté. Chapeau Bou. » Guillaume Tion – Libération

« Jouisseur patenté, Don Giovanni (Jean-Sébastien Bou, magnétique) ne cesse de célébrer le plaisir et la liberté — la sienne d’abord, bien sûr, et peu importe si elle empiète sur celle des autres. […] La caractérisation de leur duo joue d’abord du contraste entre les corps : face aux mouvements vifs et déliés de Jean-Sébastien Bou, qui saute par les fenêtres avec une souplesse de chat, Robert Gleadow semble tout embarrassé de lui-même. » Sophie Bourdais – Télérama

« Dans le rôle-titre, Jean-Sébastien Bou démontre un sens pointu de la musicalité. Habitué du rôle qu’il reprendra d’ailleurs à Versailles (avec Gleadow) au mois de mars, il campe à la perfection le séducteur, grâce à un jeu tonique et à l’élégance qui le caractérise. Resplendissant dans son registre médian où sa puissance, la noblesse de son timbre et son lyrisme font merveille, […] La sérénade pathétique de l’acte II (Deh vieni alla finestra) est sublime, tant Bou y met d’intentions. Son jeu évolue au fur et à mesure que le personnage perd sa confiance, la fenêtre au pied de laquelle il chante restant désespérément fermée. » Damien Dutilleul – Ôlyrix

« Jean-Sébastien Bou y fait montre d’une aisance crâne, et dessinera de bout en bout un libertin aux allures de funambule cynique, bien plus inquiétant et insaisissable qu’ouvertement séduisant. » Chantal Canaux – L’Avant-Scène Opéra

« Sur les planches aussi, la sincérité et l’engagement des chanteurs achèvent de convaincre. La virtuosité de « l’air du Champagne », le souffle de la sérénade, la résignation ombrageuse du final, Jean-Sébastien Bou a les traits, la silhouette et la voix, sombre mais jeune encore, d’un parfait Don Giovanni. » Clément Taillia – Forum Opéra

« Il faut dire que, avoir un Jean-Sébastien Bou pour incarner le gentilhomme dissolu, c’est pain bénit pour un metteur en scène. Le rôle, tel que le voit Braunschweig, va comme un gant au baryton français, dont l’incarnation, toujours élégante (un Air du champagne qui évite l’histrionisme), ne manque ni de mordant ni de subtilité. » Philippe Than – La Lettre du musicien

« Jean-Sébastien Bou possède un organe plus mordant et une connaissance plus intime du personnage qui correspondent davantage à nos critères. Jouisseur invétéré, ce rentier qui dilapide son temps et son argent en fêtes et en libations de tout genre, ne conçoit la vie qu’en fonction de ses désirs et des plaisirs qui doivent en résulter. […] Jean-Sébastien Bou se prête avec bonheur à cette kaléidoscopique conception : la texture de sa voix bien posée, son charme naturel et la précision de ses récitatifs sont à mettre au crédit d’une interprétation très personnelle, que vient rehausser un jeu d’une grande liberté. Qu’il soit en habit, en veste et tee-shirt ou en caleçon, sur une table de massage, il habite son personnage de toutes ses forces, juste et authentique dans toutes les situations, même les plus scabreuses et en particulier celle où il joue avec le corps du Commandeur comme avec un mannequin, l’invitant à dîner, sur un coup de tête. » Le Wanderer

« L’agilité, le jarret (vocal aussi, si l’on peut dire) de Jean-Sébastien Bou ne sont pas moindres, dans un rôle à escamotages et virevoltes qui demande du sang-froid. » André Tubeuf – L’Oeil et l’oreille

« La performance de Jean-Sébastien Bou est d’ailleurs magistrale sur tous les plans. » Alain Zurcher – L’Atelier du chanteur

« Don Giovanni aidé par Leporello enfile un costume de cour de soie, tout en chantant à cent à l’heure son « Air du Champagne ». Un tour de force dont nous ne gardions aucun souvenir dans la production d’origine et que Jean-Sébastien Bou réalise avec l’énergie qui caractérise d’un bout à l’autre son incarnation. » Frédéric Norac – Musicologie.org

« Sur le plan strictement vocal c’est néanmoins notre baryton national Jean-Sébastien Bou qui se démarque. Alliant à la beauté naturelle du timbre l’élégance du phrasé et le crémeux du legato, il s’impose comme l’un des meilleurs interprètes du rôle à l’heure actuelle. Rien que pour la sérénade du deuxième acte, chantée du bout des lèvres et avec toutes les nuances, on voudra faire l’acquisition de ce nouvel album dont on espère, dans un avenir proche, trouver l’équivalent en DVD. » Pierre Degott – ResMusica

« Du rôle-titre Jean Sébastien Bou fait valoir le charme sans état d’âme d’un Casanova des temps modernes, caressant d’une voix mixte correctement soutenue la Zerline pulpeuse d’Anna Grevelius. Le jeu de miroir qu’il entretient avec le très caustique Leporello de Robert Gleadow, parfois à la limite de la canaillerie, dynamise leurs complices affrontements. » Jean Cabourg – L’Avant-Scène Opéra

« Jean-Sébastien Bou fait un séducteur prêt à tout, libre, farouchement libre. Electrisé sur le même mode et parfois d’une surenchère pleinement assumée » Alban Deags – Classiquenews.com

 

Oper Köln, 2016

« Jean-Sébastien Bou ist Don Giovanni, ein beweglicher Elegant, ein gramumflorter Dämon der Verführung. » Andreas Falentin – Concerti

« Er hat damit schon Paris verzaubert. Jetzt wird der Franzose Jean-Sébastien Bou auch in der Kölner Oper bejubelt. Dieser Don Giovanni war nie verführerischer ! » Michael Bischoff – Bild

« Jean-Sebastien Bou in der Titelrolle ist ganz außerordentlich. Er kann brillant auftrumpfen, schmelzend betören und steigert sich in der Schlussszene zu heldischem Format. » Ulrike Gondorf – Deutschlandradio

« Jean-Sébastien Bou gefällt in der Titelrolle mit hinreißend geschmeidiger Baritonstimme, die den Kavalier und Verführer ebenso überzeugend herüberbringt wie des Zyniker und Bösewicht. » Bernard Hartmann – Kölnische Rundschau

« Der Sänger verfügt über eine machtvolle, prägnante Stimme, ist zudem ein agiler Darsteller und auch ein „attraktives Mannsbild“. » Christoph Zimmermann – Der neue Merker

« In den eher lyrischen Passagen weiß auch Jean-Sébstien Bou in der Titelrolle am besten zu gefallen. Hier strömt sein warm timbrierter Bariton in den schönsten Farben. » Michael Cramer – Opernfreund

« Jean-Sébastien Bou verströmte als Don Giovanni ein ebenso schönes Timbre » Richard Lorber – WDR 3

 

Théâtre Royal de La Monnaie, 2014

« Car le maître, c’est Jean-Sébastien Bou : voix mâle mais souple, tessiture égale et ligne châtiée, l’artiste s’identifie sans peine au héros mozartien, dont il a, vocalement, la noblesse et l’assurance. » Didier Van Moere – Diapason

« La prestation de Jean-Sébastien Bou restera gravée dans les mémoires tant pour le chant, de haute tenue, que pour l’engagement théâtral, épatant. Le physique de ce baryton qui se produit pour la première fois sur la scène bruxelloise convient idéalement au rôle-titre tel que le conçoit Krzysztof Warlikowski. » Sébastien Foucart – ConcertoNet

« le Don Giovanni Jean-Sébastien Bou est une bonne surprise : le timbre solide, il brille par un jeu d’acteur très intense – d’ailleurs admirablement relayé par la vidéo – et réussit à imposer un personnage aux définitions troubles et multiples. » Claude Jottrand – ForumOpera

 

Les Horaces (Salieri) – Le Vieil Horace

Théâtre Royal de Versailles, 2016

« Un seul d’entre eux donne ses lettres de noblesse à l’emphase des vers, prononçant avec gourmandise les « e » muet, roulant les « «r » sans concession à la modernité ; il s’agit du baryton Jean-Sébastien Bou, magnifique d’autorité et de ligne dans le rôle du Vieil Horace. » Catherine Scholler – Opéra Magazine

« Jean-Sébastien Bou incarne le vieil Horace avec un réel sens de la mise en scène. Lorsqu’il se lamente sur la lâcheté présupposée de son fils, il livre une interprétation probante et incarne la figure tutélaire du père de façon convaincante. » Anne-Laure Faubert – Bachtrack

« Jean-Sébastien Bou brille lui par une projection autoritaire qu’on ne lui connaissait pas, et un soin toujours aussi remarquable à ciseler sa prononciation. » Guillaume Saintagne – ForumOpera

« Jean-Sébastien Bou campe le père des Horaces avec une prestance seyant parfaitement au personnage. Son entrée est d’ailleurs fracassante : juste et puissante. (…) Ses attaques sont précises et tranchantes. Son assise vocale lui permet de projeter des médiums brillants et des aigus raffinés. (…) Très investi dans son personnage, il se fait redoutable lorsqu’il pense son fils lâche, mais aussi très affectueux lorsqu’il bénit l’union de sa fille avec un Curiace, représentant du clan ennemi (ce n’est d’ailleurs pas si fréquent à l’opéra qu’un père accepte l’amant de sa fille comme gendre !). » Damien Dutilleul – Olyrix

 

 

La Jacquerie (Lalo) – Le Comte de Sainte-Croix

Festival Radio-France de Montpellier, 2015

« Initialement prévu en Comte de Sainte-Croix, Christophoros Stamboglis, souffrant, était remplacé par Jean-Sébastien Bou. Une semaine après son remarquable Prince de Mantoue dans le Fantasio d’Offenbach, l’artiste se glisse dans la peau de ce nouveau personnage avec une justesse de ton et une force de conviction que l’on n’admire que plus dans ces conditions. » Alain Cochard – Concertclassic

« Jean Sébastien Bou qui remplace un soliste défaillant incarne le Comte avec l’autorité qui convient. La voix est puissante, sensible, bien articulée. Son dialogue avec Blanche est empreint d’une rare humanité. Ainsi est campé un personnage dont la vérité psychologique est réelle. » Yvan Beuvard – ForumOpera

« Aucun point faible chez les voix graves, par exemple, même si l’on avoue une petite préférence pour le baryton racé de Jean-Sébastien Bou, qui ferait presque racheter le vilain personnage du Comte de Sainte-Croix… » Pierre Degott – Resmusica

« C’est soir de fête et torches en main que la jacquerie investit le château où le Comte, alias Jean-Sébastien Bou, leur oppose sa morgue entêtée et une formidable puissance vocale qui lui coûteront la vie. » François Laurent – Diapason

« Jean-Sébastien Bou, Patrick Bolleire et Enguerrand de Hys n’appellent, eux aussi, que des éloges. » Pierre Cadars – Opéra Magazine

 

Le Roi Carotte (Offenbach) – Pipertrunk

Opéra National de Lyon, 2015

« Et il a pour ministres Boris Grappe et Jean-Sébastien Bou, qui rivalisent d’abattage, le second usant de toutes ses mâles séductions pour inciter le peuple à la révolte. » Emmanuel Dupuy – Diapason

« Jean Sébastien Bou dans un rôle de complément de ministre vendu (Pipertrunck) fait évidemment remarquer une belle voix de baryton marquante,  d’une grande élégance » Le Monde

 

Uthal (Méhul) – Larmor

Opéra Royal de Versailles, 2015

« Jean-Sébastien Bou n’est pas en reste, on s’en doute, et il prête à Larmor les accents farouches qui conviennent à ce personnage haineux. » Laurent Bury – Forum Opéra

« mentre la vocalità più aspra di Jean-Sébastien Bou rende piena giustizia all’austero e scostante Larmor, il fiero padre di Malvina. » Giordano Cavagnino – GBOpera

 

 

Charlotte (Dalbavie) – Docteur Kann

Festival de Salzbourg, 2014

« Et tant mieux car le plateau n’est que luxe et volupté. On y a réuni l’élite du chant français : Jean-Sébastien Bou, père torturé par la culpabilité » Emmanuel Dupuy – Diapason

 

Lakmé – Frédéric

Opéra Comique, 2014

« Le baryton très bien chantant et jouant de Jean-Sébastien Bou dans le rôle modeste de Frédéric : quel luxe ! » Benoit Fauchet – Diapason

 

Mârouf – Title Role

Opéra Comique, 2013

« Ô Mârouf, ô pauvre ! Non : ô Mârouf, ô bienheureux ! Pour ton retour parmi nous, tu ne pouvais rêver, savetier du Caire, interprète plus idéal que Jean-Sébastien Bou. Les superlatifs manquent pour décrire une telle adéquation entre ce personnage attachant entre tous et un artiste qui ne l’est pas moins. La voix en gloire, le style parfait, l’énergie, la diction à se damner, le don théâtral, la nostalgie des premières scènes, l’éclat de l’air fameux « A travers le désert », tout est là. Ce n’est plus une incarnation, c’est un accomplissement : à genoux ! » Emmanuel Dupuy – Diapason

« Excellent Pelléas également capable d’aborder des rôles plus lourds, Jean-Sébastien Bou était l’homme de la situation : par ses qualités de timbre et de diction, par le naturel de son jeu d’acteur, il est sans doute le meilleur Mârouf dont on puisse rêver aujourd’hui. » Laurent Bury – ForumOpera

« On a choisi la version plus grave, que Jean-Sébastien Bou domine avec une étonnante maîtrise, superbe illustration du meilleur style français (…). Mârouf à la fois rêveur et rusé, naïf et passionné, » Didier van Moere – Concertonet

« Jean-Sébastien Bou qui fut récemment à Lyon et dans un tout autre registre l’émouvant Claude de l’opéra éponyme de Thierry Escaich et Robert Badinter, s’affirme comme l’un des plus brillants barytons de sa génération. Il est Mârouf en timbre direct, généreux, coloré, en jeu délié, le corps souple, la mine en alerte. » Caroline Alexander – Webthéâtre

« Parmi des voix masculines de qualité se démarque le Mârouf de Jean-Sébastien Bou, aussi convaincant chanteur qu’acteur à faire vivre son personnage d’homme battu par sa femme. » Vincent Guillemin – Anaclase

« Parmi les grands Pelléas d’aujourd’hui, Jean-Sébastien Bou s’empare ici du rôle-titre avec une confondante aisance, tout à la fois ardent, subtil, touchant » Alain Cochard – Concertclassic

« Parmi les chanteurs, le baryton Jean-Sébastien Bou (Mârouf) poursuit une carrière impressionnante d’originalité et de réussite. Il a été remarqué récemment à Lyon dans le rôle-titre de Claude, l’opéra de Thierry Eschaich et Robert Badinter. » Nicole Duault – Altamusica

 

Claude – Title Role

Opéra National de Lyon, 2013

« Les interprètes sont de premier ordre, à commencer par l’exceptionnel Jean-Sébastien Bou, qui incarne le canut poussé à la violence par la violence avec une intensité dramatique et une perfection vocale qui laissent pantois. » Christian Merlin – Le Figaro

« Comme il se doit, c’est le baryton clair de Jean-Sebastien Bou qui remporte la plus éclatante victoire, voix saine, style pur, artiste torturé qui se jette à corps perdu dans les tourments de Claude, bouleversante figure christique sacrifiée sur l’autel d’un système carcéral inhumain. » Emmanuel Dupuy – Diapason

« Hyper investi en scène lui aussi, Jean-Sébastien Bou, qui a pris une ampleur insoupçonnable en une décennie, donne toute sa profondeur au rôle-titre, dont il possède la vulnérabilité, la rage, la présence, et une belle diction, » Yannick Million – Altamusica

« Dernier atout, et non des moindres : les qualités musicales. À commencer par le baryton Jean-Sébastien Bou dans le rôle-titre, dont la présence frémissante de vie et d’inquiétudes mêlées n’a d’égal que la musicalité et l’expressivité du chant, en touchant décalage avec l’expression plus ductile, comme résignée, de son Albin bien aimé, interprété par le contre-ténor Rodrigo Ferreira. » Gérard Corneloup – Anaclase

« Triomphe absolu pour Jean-Sébastien Bou qui tient, avec Claude, une incarnation et un portrait vocal achevés. Aisance scénique de cascadeur, langage corporel d’une expressivité à fleur de peau, souveraineté permanente du chant : l’interprète domine la distribution, emporte l’adhésion, et est pour beaucoup dans le chaleureux accueil reçu par la production. » Chantal Cazaux – Avant-Scène Opéra

« Dans le rôle écrasant de Claude, le baryton Jean-Sébastien Bou est en tous points remarquable. Vocalement d’abord, par l’ampleur de sa voix et la chaleur de son timbre qui exprime également l’intensité du désespoir. Scéniquement aussi, investi tout entier dans la violence dont il est victime et dans celle qui l’anime contre ses geôliers, ne se ménageant à aucun moment dans des scènes d’une rare intensité physique. Dans ce rôle de composition (bien éloigné du Gardefeu de La Vie parisienne vue en ce même lieu à l’automne 2011), il réussit parfaitement à exprimer la force qui émane d’un être inculte et en même temps d’une grande sensibilité. Sa tessiture de baryton le met sur un pied d’égalité avec le directeur de la prison et souligne mieux ce qui les sépare. » Fabrice Malkani – ForumOpera



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