Les Pêcheurs de perles – Zurga
Opéra national du Capitole de Toulouse, 2023
« Le plateau vocal est fort heureusement nettement plus convaincant, à commencer par Alexandre Duhamel, radieux en Zurga : sa voix d’airain sonne à la perfection tantôt la colère, tantôt les envolées lyriques amicales envers Nadir. Son jeu scénique est très soigné et sans doute le seul à être aussi développé. » Arnaud Saura-Ziegelmeyer – Bachtrack
« Alexandre Duhamel, habitué du rôle de Zurga, incarne naturellement l’autorité du personnage. Précis et crédible dans ses intentions scéniques, il est pleinement intelligible. Sa voix puissante n’a aucun mal à passer l’orchestre, la ligne vocale est maîtrisée. Jouant généralement plutôt dans le registre forte, il laisse découvrir des piani touchants et particulièrement colorés dans le IIIe acte, et rend crédible aussi bien l’autorité calme que les crises de jalousie de Zurga ainsi que sa rédemption finale. » Timothé Bougon – Ôlyrix
« Ce dernier est campé par un Alexandre Duhamel à la présence scénique aussi avantageuse que ses moyens vocaux : un beau baryton sombre, large et chaleureux » Julie Le Brun – Diapason
« Les deux grands habitués de leurs rôles, Anne-Catherine Gillet en Leïla et Alexandre Duhamel en Zurga, suscitent toujours le même enthousiasme. […] De son côté, Alexandre Duhamel est un Zurga idéal : timbre sonore qui se projette, avec radiance et sans excès, de beaux phrasés, une louable énergie rythmique et un registre grave sans faille. » Emmanuel Andrieu – Classique News
« Et il faut un sacré tempérament pour ne pas capituler face à aux coups portés par Alexandre Duhamel. Le baryton a de la puissance à revendre, trop serait-on tenté d’écrire si le granit ne dissimulait d’opportunes failles, ces moments où l’armure tombe pour dévoiler sous la cuirasse de bronze un cœur battant. De Golaud – un de ses rôles fétiches – à Zurga, la filiation n’est pas évidente. Mais l’on entend tout ce que son chef des pêcheurs doit à la prosodie debussyste. Derrière l’éclat farouche d’une voix de plus en plus large, se manifeste l’attention portée au tracé de la phrase et à la valeur du mot. Cette force expressive fait de « L’orage s’est calmé », son air du troisième acte, le point d’acmé de la représentation, un de ces instants magiques où musique et théâtre communient dans la même ferveur. C’est alors que l’opéra est grand. » Christophe Rizoud – Forum Opéra
« Nous voici face à un Alexandre Duhamel pleinement engagé dans son interprétation de Zurga, personnage que le baryton sait dépeindre avec la complexité qui honore ce héros, entre autorité et jalousie, entre amour et rédemption. Le chanteur est porté par une attention continue du mot, de son sens, de son expressivité, construisant ainsi une ligne de chant idoine tout comme des nuances et une subtilité touchant en plein cœur. » Charlotte Saulneron – ResMusica
« Alexandre Duhamel, dès son entrée en scène impose naturellement sa stature de chef, tant par sa gestuelle que par sa puissante et impressionnante voix. Le baryton module parfaitement son instrument et développe de superbes couleurs lors du célébrissime duo d’amitié avec Nadir, au tempo plus allant que d’usage, ou l’on retrouve l’urgence de la promesse qui va être faite. Son Zurga, d’abord méfiant et jaloux, se révèle plein de bonté d’âme alors qu’il va finalement mourir pour ses amis. Il livre au public un air d’adieu bouleversant de générosité. » Aurélie Mazenq – Première Loge
« Alexandre Duhamel est le seul à sortir indemne de la production. Zurga est pour le baryton parisien un accomplissement artistique. Etrenné en version de concert aux côtés de Roberto Alagna à Pleyel en 2013, repris en version scénique à Massy en 2014 avec le magnifique Nadir de Julien Dran, qu’il retrouvait en 2018 à Limoges, Reims et Nice, il est devenu un de ses rôles signature, à l’instar de Golaud. Les deux personnages d’ailleurs ne sont pas sans ressemblances, dans leurs failles cachées derrière une virilité qui peut confiner à la violence. Son instrument puissant, d’une totale fermeté et d’une égalité sans faille depuis un grave très coloré jusqu’à un aigu aussi éclatant que maîtrisé, lui permet toutes les colorations, jusqu’à l’ineffable : quelle lumière dans l’aigu de « Saluons le soleil, l’air et la mer immense ! », quelle rondeur et quelle couleur de nacre dans « la perle la plus belle » ! L’artiste va jusqu’à atteindre l’harmonie imitative par ce jeu de couleurs, et il sait même refléter dans son timbre les couleurs de l’orchestre dans les premières notes de « L’orage s’est calmé » au troisième acte ! Par ailleurs, la puissance de l’instrument dote le personnage d’une autorité phénoménale (« Arrêtez, c’est à moi d’ordonner de leur sort » à l’acte II), où la diction sertit la noirceur d’un timbre des plus riches. Dès le premier acte, il allie la plus grande la délicatesse (« quelle joie est la nôtre ») et l’autorité la plus impressionnante (« Malheur sur nous !»), dessinant un personnage très complexe. Le sommet de la représentation n’est autre que son air « L’orage s’est calmé » au début du troisième acte, débuté pianissimo a mezza voce, enflé jusqu’à des grondements formidables (« la fièvre me dévore »), mais toujours tenus, maîtrisés. « O remords, ô regrets », projeté vivement puis diminué, démontre sa capacité rare à utiliser une technique accomplie au service de l’émotion transmise par un chant cultivé, racé. Les dernières paroles de l’air expriment tant la désolation du personnage, son dégoût de lui‑même (« j’ai honte de ma cruauté » jusqu’à un « pardonnez » d’une douloureuse délicatesse qui exprime la détresse d’un homme au repentir bouleversant. La scène qui suit avec Leïla montre l’étendue de ses talents d’acteur, transcendant les errements de la mise en scène. Et quel symbole de voir, dans la salle, lors de la dernière du 8 octobre, le légendaire Robert Massard assister au succès d’un baryton qui marche sur ses pas, comme un passage de témoin ! » Philippe Manooli – Concerto Net
« A ses côtés, le baryton Alexandre Duhamel impose en Zurga une voix aux accents sombres et meurtris par le conflit qui le tourmente, entre son amitié pour Nadir et sa passion pour la belle prêtresse. » Robert Pénavayre – Classic Toulouse
Opéra de Nice, 2018
« L’accomplissement vocal et scénique de la soirée vient avec le Zurga du baryton Alexandre Duhamel. Le rôle n’est pas non plus facile à endosser, qui oscille entre fureur jalouse et grandeur d’âme, pouvoir et devoir. Le chanteur s’empare de la scène, et même du théâtre, sans ostentation prédatrice, par le seul fait de sa prestance et de son énergie. Sur l’ensemble de son étendue, la ligne est ferme mais toujours nuancée, sonore mais jamais dure. L’art racinien de la déclamation y atteint un sommet, dans la rage comme dans la douceur (Ô Nadir, tendre ami). » Florence Lethurgez – Ôlyrix
Opéra de Reims, 2018
« Homme de pouvoir et de devoir, Zurga est magnifiquement campé par Alexandre Duhamel. Pleinement engagé, il sautera à Salzbourg pour y chanter, quatre jours après, le vice-roi de la Périchole, avant de nous faire découvrir le Comte de Zevale (de Kassya, de Delibes-Massenet) à Montpellier. Sa présence vocale et scénique force l’admiration. C’est au troisième acte qu’il donne toute sa mesure, avec son air « O Nadir, tendre ami », exemplaire, émouvant, servi par des moyens exceptionnels et une maîtrise vocale et psychologique rare. » Yvan Beuvard – Forum Opéra
« Alexandre Duhamel campe un Zurga qui n’est pas sans évoquer un Gabriel Bacquier par le caractère qu’il donne à ce personnage constamment tiraillé entre ses sentiments et sa situation de chef des pêcheurs. L’autorité et l’assurance qu’il affiche au plan scénique s’affirment tout autant au plan vocal : voix riche et puissante, au timbre sombre et comme parsemé d’éclairs, pouvant s’alléger lors du duo dramatique avec Leïla au troisième acte lorsque cette dernière vient le supplier d’épargner Nadir. Son interprétation s’avère particulièrement riche et convaincante. » José Pons – Ôlyrix
Opéra de Limoges, 2018
« Zurga, justement, est interprété par un Alexandre Duhamel qui connait bien le rôle, pour l’avoir notamment tenu en version de concert sur la scène de la salle Pleyel en 2013, aux côtés de Roberto Alagna et Nino Machaidze. Dès sa première intervention, qui le voit intronisé chef du village de pêcheurs, le baryton français fait l’étalage de sa puissance vocale, dévoilant un timbre souple et chaud. Il fait aussi preuve d’un charisme collant parfaitement à son personnage, ainsi qu’à une autorité traduite par un art des nuances maîtrisé, sachant tirer vers le forte aux moments opportuns. C’est notamment le cas lorsque, à l’acte I, Zurga fait jurer à Leïla de rester chaste et soumise à sa loi. En chef de village froid et autoritaire ainsi qu’en amoureux et ami trahi, Alexandre Duhamel se montre également convaincant lorsque, à la fin de l’Acte II, découvrant le visage de Leïla, il prononce la sentence de mort envers les deux amants sacrilèges. » Pierre Géraudie – Ôlyrix
« Il est temps encore pour Alexandre Duhamel. Le rôle de Zurga se concentre sur le troisième acte avec, outre le duo évoqué plus haut, l’air « L’orage s’est calmé » où l’on retrouve le chanteur tel qu’en lui-même : sonore, engagé, l’aigu libéré et, au-delà, maître de cet art de la déclamation inhérent à l’opéra français, intelligible comme le sont d’ailleurs ses partenaires – sans exception, y compris Frédéric Caton en Nourabad figé et hautain – mais aussi intelligent, de cette intelligence du texte qui légitime l’union du mot et de la note. » Christophe Rizoud – Forum Opéra
« Face à lui, Alexandre Duhamel reprend avec un grand succès le rôle de Zurga. Héritier de la grande école du chant français qu’il a perfectionné à l’atelier lyrique de l’Opéra de Paris, le jeune baryton soigne les mots et la prosodie, et la voix de son personnage évolue au fil de la soirée grâce à de belles couleurs et des nuances qui le rendent crédible dans tous les registres. Son acte III est à ce titre une grande réussite pour sa véhémence pathétique, déployée à pleine voix, sans filtre, sans fard. Une simplicité d’approche qui fait de lui un artiste à suivre. » Steeve Boscardin – ResMusica
La Bohème – Marcello
Théâtre des Champs-Elysées, 2023
« Le Marcello tout en faconde d’Alexandre Duhamel peint la toile d’apparat, bientôt rejoint par ses fidèles et gaillards compères » Christophe Candoni – SceneWeb
« Marcello ici incarné par un Alexandre Duhamel en grande forme, tour à tour drôle, jaloux, émouvant – notamment dans le duo du quatrième tableau « O Mimì, tu più non torni » où il fait preuve d’une belle complicité avec son partenaire. » Stéphane Lelièvre – Bachtrack
« Le Marcello d’Alexandre Duhamel, extraverti, chaleureux, parfois bourru et pourtant sensible, touché – touchant – au cœur dans le duo du 4e acte » Christophe Rizoud – Forum Opéra
« Enfin, Alexandre Duhamel et Pene Pati forment une paire d’amis phénoménale. Eric Ruf en a accentué les contrastes, faisant de Rodolfo un poète particulièrement introverti, et de Marcello son double opposé, truculent, gouailleur, sanguin, voire échevelé, larger than life, digne d’un personnage du cinéma italien. Mais le baryton français, aujourd’hui au faîte de ses impressionnants moyens vocaux et artistiques, est capable d’allier un phrasé de grande classe et de subtiles nuances (« la ci son belta » au premier acte) avec un sens des couleurs vocales très théâtral (qui a vu son Don Andrès de La Périchole ici même en décembre comprend ce qu’est un chanteur-acteur, et surtout un acteur avec la voix). Moqueur, bonhomme, cynique, noyant sa jalousie dans l’alcool au second acte, il est un Marcello au grand coeur, et leur duo d’amis en chagrin d’amour au début du quatrième acte « O Mimi tu piu non torni » se termine dans une fusion des timbres sur « amor » qui laisse le public si pantois qu’il en oublie d’applaudir ! Capable d’assauts de puissance (« affoggo un faraon » au tout début, et un fulgurant fa dièse dans « E una bocca procace » dans le duo avec Rodolfo à l’acte quatre), il est aussi à son meilleur en dans le filigrane de la surimpression des autres voix, en coulisses (« Il poeta trovo la poesia» à l’acte un), et durant tout le quatuor de la fin du troisième acte, signe d’un talent protéiforme et complet. » Philippe Manoli – Toute La Culture
« Alexandre Duhamel est un solide Marcello. Le baryton fait montre ici de belles variations de couleurs. Ami et amant, les deux facettes d’un même rôle sont magnifiquement dessinées. » Romaric Hubert – Première Loge Opéra
« Ogre de bonté, campé sur une triple épaisseur de legato, Alexandre Duhamel offre à Marcello une consistance peu commune. » Emmanuel Dupuy – Diapason
« Alors, on savoure le Marcello chaud et onctueux d’Alexandre Duhamel dès l’introduction » Vincent Guillemin – AltaMusica
Opéra de Marseille, 2020
« Alexandre Duhamel campe, lui, un solide Marcel tant physiquement que vocalement » Michel Egea – Concert Classic
« Alexandre Duhamel qui crève l’écran » G. ad. – Classique en Provence
« À ses côtés, Alexandre Duhamel que nous avions entendu en 2016 dans L’enfant et les sortilèges avec l’orchestre philharmonique de Monte-Carlo campe un magnifique Marcel capable d’atteindre les sommets pour exprimer sa jalousie rageuse au second acte mais se révèle tout aussi à l’aise, dans un registre plus intimiste, pour se montrer solidaire du chagrin de son compagnon au tout début de l’acte IV. » Jean-Luc Vannier – Musicologie
« Alexandre Duhamel possède les moyens que réclame Marcello. » Christian Peter – Forum Opéra
« Alexandre Duhamel campe un Marcello immense » Jean-Luc Clairet – ResMusica
« Alexandre Duhamel est, comme à son habitude, irréprochable, Marcello semblant même trop facile pour lui. » Emmanuel Andrieu – Opera Online
Manon – Lescaut
« Jarrett Ott et Alexandre Duhamel se partagent Lescaut. Py l’a défini comme un maquereau sans scrupules, des billets sans cesse entre les mains. Alexandre Duhamel en fait un brigand plus distingué et classieux, qui jette un regard méprisant lors de son entrée aux personnages qui urinent sur le mur, et maintient une élégance dans sa tenue qui correspond à celle de son chant. Quand Ott nasalise l’aigu et engorge le grave, chantant parfois entre ses dents, Duhamel déploie, lui, un instrument très puissant, mais soutenu par un souffle uni, une émission souple et veloutée qui lui permet de colorer en permanence son chant et de rejoindre Pati sur les sommets du style en termes de déclamation comme de phrasé. Ce n’est pas pour rien qu’il est le meilleur Golaud du circuit international aujourd’hui. La délicatesse infinie de la dernière reprise par le baryton français de « soyez gentille » en voix mixte au premier acte, l’ampleur d’ « À quoi bon l’économie! » à l’acte trois, et ses vocalises déliées, ses aigus triomphants, dressent un portrait complexe et attachant d’un personnage ambigu, drôle dans ses phrases en voix de tête au quatrième acte quand il imite une fille de joie, inquiétant et sympathique à la fois, lâche au cinquième acte face au désespoir de Des Grieux. Py lui ajoutant quelques répliques prises à d’autres personnages, il devient avec Duhamel presque le troisième protagoniste essentiel du drame, entrant et sortant à tout moment, omniprésent et magnétique. » Philippe Manoli – Toute la Culture
« El baríton Alexandre Duhamel defensa el rol de Lescaut amb domini escènic i suficiència vocal. »
Le baryton Alexandre Duhamel défend le rôle de Lescaut avec maîtrise scénique et suffisance vocale.
In fernem Land
Opéra de Bordeaux, 2019
« Les seconds rôles sont à la hauteur, tout particulièrement Alexandre Duhamel, qui impressionne dans la diction et la souplesse des passages de registre » Florent Coudeyrat – Concerto Net
« Alexandre Duhamel offre un Lescaut de haute école, avec une voix superbement timbrée et une impressionnante présence scénique. » Emmanuel Andrieu – Opera Online
« Le baryton Alexandre Duhamel (Lescaut) brosse un cousin raide et hypocrite à souhait. Son air “en l’honneur de la famille” est particulièrement odieux, vu ce qu’il fait subir à sa cousine, mais sa voix est suave et mélodieuse, colorée et soignée. » Paula Gaubert – Ôlyrix
« Lescaut sybaritique et manipulateur qu’Alexandre Duhamel croque à pleine dents d’une voix carnassière à laquelle rien ne semble pouvoir résister. » Christophe Rizoud – Forum Opéra
« Alexandre Duhamel développe un Lescaut dynamique, magnifiquement projeté en plus de présenter un timbre particulièrement beau sur tout le registre médium. » Vincent Guillemin – ResMusica
« Alexandre Duhamel (Lescaut) fait valoir les souplesses de son baryton sanguin pour jouer les cousins abusifs » Emmanuel Dupuy – Diapason
« Alexandre Duhamel –Lescaut– que también se estrenaba en su papel, fue sin duda la mejor voz de la noche. Mantuvo el timbre a lo ancho de la tesitura pero varió el color de su voz según dictaba la situación dramática, dando del primo de la protagonista la visión del chulo-putas de barrio, impuesta por el director de escena. »
Alexandre Duhamel –Lescaut– qui faisait également ses débuts dans son rôle, était sans aucun doute la meilleure voix de la soirée. Il maintient le timbre sur toute la tessiture mais varie la couleur de sa voix selon la situation dramatique, donnant au cousin de la protagoniste la vision du proxénète du quartier, imposée par le metteur en scène.
Jaume Estapa – Opera Actual
Carmen – Escamillo
Orchestre Philharmonique de Strasbourg, 2023
« Alexandre Duhamel s’est désormais pleinement approprié Escamillo, auquel il prête une impressionnante richesse d’intentions, en incarnant le moindre mot, d’une voix jamais prise en défaut, dans une tessiture pourtant sans pitié. » Laurent Bury – Concert Classic
« Dans des rôles plus conséquents et peut-être plus attendus, Elsa Dreisig et Alexandre Duhamel ne manquent pas de briller également. » Romaric Hubert – Première Loge
« Alexandre Duhamel nous offre en beau contrepoint un Escamillo noble et intensément présent, tout en nuances, avec un phrasé superbe. » Catherine Jordy – Forum Opéra
« Alexandre Duhamel incarne de sa voix l’assurance du toréador charismatique et admiré. Clair et intelligible dans les aigus, puissant dans les graves, il impose sa présence sur scène et son ascendance sur Don José de par son coffre et sa projection vocale. Le baryton domine le paysage sonore, creusant l’humiliation et la rancœur de Don José notamment lors du duo des deux personnages, durant lequel l’orchestration se fait de plus en plus pesante. » Jeanne Fourcade – Ôlyrix
Opéra national du Capitole (Toulouse), 2022
« Alexandre Duhamel a sans doute peu de rivaux aujourd’hui pour satisfaire aux exigences de ce rôle : il maîtrise l’ambitus avec une rare aisance, ses aigus sont faciles et timbrés, son phrasé remarquable (tant qu’on lui en laisse la possibilité, Carella n’étant pas un modèle du genre dans l’air). Il donne à l’acte trois puis au quatre toute la mesure de son talent, bête de scène face à un Borras tendu comme un arc, et par des sourires carnassiers alliés à un legato de rêve, distille des phrases enchanteresses à Carmen comme des menaces amusées à José : formidable. » Philippe Manoli – Concerto Net
« Alexandre Duhamel a la prestance et l’étendue du toréador Escamillo, avec son aisance scénique et une voix de baryton chaude. » Joël Heuillon – Ôlyrix
« Alexandre Duhamel met au service d’Escamillo ses beaux moyens et une présence indéniable. Le baryton ne manque pas de puissance mais sait aussi alléger sa voix et parer son interprétation de demi-teintes bienvenues. » Romaric Hubert – Première Loge
Opéra de Montpellier, 2018
« Le métal rugueux d’Alexandre Duhamel, son impressionnante réserve en terme de souffle, servent la brute épaisse de l’Escamillo-mercenaire voulu par le metteur en scène. » Jean-Luc Clairet – ResMusica
« Escamillo est lui grimé en tortionnaire ensanglanté, sans que cela déteigne sur le chant suprêmement raffiné d’Alexandre Duhamel. » Emmanuel Andrieu – Opera Online
Pelléas et Mélisande – Golaud
Opéra de Lille, 2021 & 2023
« Alexandre Duhamel est, quant à lui, un Golaud à l’aura austère et sinistre, guidée par la voix puissante et riche en nuances du baryton-basse. Impressionnant de carrure, il terrifie le public dans la scène où il interroge le petit Yniold juché sur ses épaules et installe une insoutenable tension au moment de la mort de Pelléas (acte IV). Malgré ces cruautés, Alexandre Duhamel arrive toutefois à faire transparaître dans son chant la douleur de son personnage et parvient par là à toucher sensiblement le spectateur par son effroyable détresse. » Lara Othman – Ôlyrix
« Déjà impressionnant dans son rôle lors de ses débuts en Golaud à Bordeaux, Alexandre Duhamel poursuit son exploration du personnage, creusant sa complexité et son ambivalence par une riche variation d’effets vocaux, d’une douceur suave lors de la rencontre avec Mélisande, jusque dans une fureur noire quand la jalousie le dévore, en passant par la tendresse puis le débordement des passions vis-à-vis d’Yniold ou un calme terrifiant quand sa sauvagerie finale se dessine. » Damien Dutilleul – Ôlyrix
« Le Golaud d’Alexandre Duhamel semble fait tout d’un bloc ; la voix est très solide, magnifiquement cuivrée, remarquablement efficace dans les premières scènes, et d’autant plus émouvante à la fin, lorsque ce bloc se fissure et que le personnage s’effondre vaincu par sa culpabilité. » Claude Jottrand – Forum Opéra
« Alexandre Duhamel compose un très impressionnant Golaud, mélange d’humanité et d’autorité glaçante. Au cours de sa scène avec Yniold, il démarre avec bienveillance envers son fils, mais le ton se fait vite menaçant, avant des « Regarde » projetés avec une ampleur quasi animale. » Irma Foletti – Bachtrack
« Alexandre Duhamel / Golaud déploie quant à lui une riche palette de timbres au gré des situations et revirements psychologiques du personnage, sans jamais altérer la qualité de sa diction. Bien conduite, sa scène avec le petit Yniold (Hadrien Joubert de la Maîtrise de Caen) à la fin du troisième acte est d’une rare intensité » Michèle Tosi – ResMusica
« Alexandre Duhamel signe un Golaud inoubliable, parcourant tout l′éventail des émotions avec la même déchirante humanité : l′amour hésitant, presque craintif ; le déni puis la méfiance, l′ivresse de la jalousie, la violence, le remords. Son timbre rond trouve la raucité nécessaire pour passer de la supplication à l′éructation, de la naïveté à la menace. » Pierre Brévignon – Première Loge
« Après avoir abordé le rôle à Bordeaux en 2018, Alexandre Duhamel en présente ici toutes les facettes, d’abord égaré et comme détaché dans la forêt, tendre et moins brutal que souvent au deuxième acte, et basculant peu à peu dans la violence. » Laurent Bury – Concert Classic
« Depuis sa prise de rôle à Bordeaux en 2018, Alexandre Duhamel a eu le temps d’approfondir son interprétation de Golaud, la portant à un niveau d’accomplissement stupéfiant : sa violence latente est plus distillée, infusée, par une subtile gradation depuis la scène de la chasse, toute de délicatesse (« N’ayez pas peur »), jusqu’à un cinquième acte époustouflant de talent dans l’expression du déchirement intérieur du personnage, en passant par une scène de l’épée glaçante (« Absalon ! »). Les appels à Mélisande pianissimo dans la scène de l’aveu sont la réalisation de la fracture psychologique du personnage, aboutissement du portrait shakespearien d’un homme emporté par l’irréversibilité de ses déséquilibres profonds. » Emmanuel Andrieu – Classique News
« Le contraste est total avec le Golaud d’Alexandre Duhamel, incarnation en forme d’oxymore, entre tendre brutalité et effrayante bonté, coulant avec gourmandise ses mots dans des phrasés délectables. Et avec ça, une carrure de rugbyman, qui rend le personnage presque monstrueux lors d’une scène avec le Petit Yniold aux frontières de l’insoutenable, où un soprano garçon haut comme trois pommes (Hadrien Joubert, membre de la Maîtrise de Caen) se perche sur les épaules de ce roi des aulnes prêt à basculer dans la folie. » Emmanuel Dupuy – Diapason Mag
« Après une prise de rôle remarquée en 2018 à l’Opéra national de Bordeaux, Alexandre Duhamel prouve ici de belles ambitions pour un Golaud à la fois humain et fragile. Son personnage ne cherche pas les effets délétères d’une déréliction et d’un basculement psychologique. Une forme de tristesse attendrie et désabusée colore l’amour passion qu’il porte à Mélisande, sans oser noircir les humiliations du Absalon ! Absalon ! » David Verdier – Wanderer
« Alexandre Duhamel impressionne par la diversité virtuose de son chant pour composer un Golaud fracturé passant de la violence virile à l’anéantissement. » Romaric Gergorin – Classica
« Une admirable et captivante performance, à l’instar du Golaud d’Alexandre Duhamel, ovationné à juste titre par le public qui salue une incarnation majeure. Le baryton se démarque par la profondeur et la justesse de la caractérisation, celle d’un personnage agressif et manipulateur, mais aussi sensible et humain, et la voix n’encourt aucun reproche, maîtrisée dans le grand écart entre cri et murmure. » Sébastien Foucart – Concerto Net
Opéra de Bordeaux, 2018
« Alexandre Duhamel n’a pas de cheveux blancs sur les tempes, mais il incarne un Golaud qu’on ne peut comparer qu’aux références actuelles de ce rôle, bien qu’il en propose une vision nouvelle, plus noire et plus sauvage. Son phrasé, dur dès les premiers instants du drame, se fait plus caressant et prévenant lorsqu’il cherche à comprendre la tristesse de Mélisande. Il devient même animal lorsqu’il est saisi de jalousie. Cette ambivalence se retrouve dans l’émission vocale, d’abord claire et tendre, avant de se gorger d’air pour exprimer l’implacable violence qu’il prête à son personnage. Il laisse ensuite transparaître des sanglots dans sa voix lorsqu’il demande pardon à Mélisande, rendant son personnage émouvant et profondément humain. » Damien Dutilleul – Ôlyrix
« Enfin, Alexandre Duhamel marque la troisième prise de rôle de la soirée en Golaud magistral, sachant se rendre doux et tendre, puis fou de rage et de jalousie, faisant voir un personnage aux deux extrêmes et aux deux facettes avec autant de crédibilité pour l’une que pour l’autre. » Elodie Martinez – Opera Online
« De Golaud, Alexandre Duhamel a la stature imposante ; passées les premières répliques, un peu plus rogues que nécessaire, il accomplit lui aussi un parcours sans faute, dont il faudrait détailler chaque étape, dont les plus saillantes sont évidemment la scène de la fenêtre, ou la scène finale, où son corps recroquevillé exprime le tourment avant même qu’il s’exhale dans la voix. Sans nous faire oublier d’autres interprètes, il se hausse d’emblée au niveau le plus haut. » Maurice Salles – Forum Opera
« Le charisme d’Alexandre Duhamel frappe dès la première apparition de son Golaud. Soutenue par un timbre séduisant, une voix ample et sonore, un chant homogène et une élocution fluide, l’interprétation du chanteur est d’une parfaite justesse dans l’expression qui passe sans mal d’une flamboyante ardeur, en raison de la tromperie de sa femme et son frère à l’origine de sa souffrance, à une faiblesse attendrissante après l’assassinat de Pelléas alors que sa colère faisait vibrer les murs quelques minutes auparavant. Tendre ou violent, rempli de regrets et de remords, Alexandre Duhamel fait évoluer son personnage, chaque sentiment venant « des tripes ». » Charlotte Saulneron – ResMusica
« Troisième prise de rôle, le baryton français Alexandre Duhamel endosse les habits de Golaud, dont il adopte le comportement de brute mal équarrie, avec un chant mordant et sonore, aux irrépressibles accès de jalousie assassine qui ne sont pas sans rappeler parfois le personnage de Iago. » Emmanuel Andrieu – Classique News
« La prestation de Stanislas de Barbeyrac, Chiara Skerath et d’Alexandre Duhamel est tout simplement idéale. Ils donnent une vérité à ce texte qui alterne entre mystère et considérations prosaïques. » Séverine Garnier – Classykeo
« Alexandre Duhamel est un Golaud sobre mais complexe, tour à tour consolateur et terrifiant, d’une indéniable stature vocale. » Pierre Carrive – Crescendo Magazine
La Périchole – Le Vice-Roi
Opéra de Toulon, 2022
« Alexandre Duhamel en Don Andrès de Ribeira est un vice‑roi de qualité dont la voix de baryton claironne sans effort. » Christian Dalzon – ConcertoNet
« Le Don Andrès cocasse et gauche d’Alexandre Duhamel a tous les arguments scéniques pour entrainer sa cour dans cette folle nuit « incognito ». Il a été éclatant de drôlerie dans le final du deuxième acte, menant l’aventure chorale à son apogée avec une maitrise superbe d’autorité. » Jean François Principiano – Operavenir
« Le Vice-roi, Don Andrès de Ribeira du baryton-basse Alexandre Duhamel, est un colosse au cœur d’argent, qui mobilise, en toute situation, une voix de pur et froid métal, avec sa mise d’inspecteur-gadget. Sur le plan des décibels, il est le patron de la scène, sans que cette suprématie ne soit artificielle, ostentatoire, spectaculaire. La domination se fait naturelle, tandis que le grain de son instrument se pare des rugueuses et sèches caresses d’une toile émeri. » Florence Lethurgez – Ôlyrix
« Alexandre Duhamel a tout pour lui: une présence ravageuse, une vis comica épatante, et un instrument à la fois souple et surpuissant, qui lui permet de tirer parti de toutes les situations. C’est un acteur-né, qui sait user comme personne de consonnes occlusives éclatantes, pour structurer la colonne vertébrale de son discours. En acteur, il joue de la couleur des mots, liée aux intentions, et multiplie les occasions de les transfigurer par les sentiments joués, à la mode bouffe, sans excès comme dans « La vérité, qui est-ce qui me la dira, la vérité ? », « Vous doutez? » au premier acte, « Je suis veuve! », face aux ministres. Qui sait comme lui exprimer l’aspect gouleyant du « Malaga » en trois voyelles si corsées et ambrées, gourmandes aussi ? Il est formidable de présence quand il ne chante pas, les yeux et le visage toujours expressifs, d’une stature impressionnante. Il a, surtout, tout compris du style bouffe, qui n’est qu’une stylisation de l’excès, loin du sur-jeu. Et les « couplets de l’incognito » sont sculptés avec le bronze d’un instrument pétulant et ample, qui peut accompagner les finale des actes avec des aigus brillants. Cruel, libidineux, tantôt éperdu de douleur ou de malice, plein de dépit, de fureur feinte et de sentences en carton-pâte, mais touchant dans sa détresse et sa solitude de Boris Godunov des favellas, son Vice-roi est sans rival, digne successeur de Bacquier, et forme avec Antoinette Dennefeld un faux couple plus vrai que nature. » Philippe Manoli – Toute la Culture
« Avec un abattage irrésistible, Alexandre Duhamel incarne à nouveau Don Andrès, dont il ne fait qu’une bouchée tant scéniquement que vocalement : il anime avec autorité le trio du « joli geôlier » » Emmanuelle Andrieu – Classique News
Théâtre des Champs-Elysées, 2022
« Alexandre Duhamel, Vice-roi à l’énergie débridée, dont les récents Golaud se devinent à la manière gourmande de goûter le texte sans pour autant forcer le trait, ni abuser d’une voix de stentor désormais prête à négocier le virage wagnérien » Christophe Rizoud – Forum Opéra
« Alexandre Duhamel, convaincant de bout en bout prête au Vice-Roi son timbre profond et ses attitudes libidineuses d’érotomane accompli, inénarrable dans le trio : « Je suis le joli geôlier ». » Patrice Imbaud – ResMusica
MC2 Grenoble, 2019
« mais c’est bien un trio étoilé que nous livre la distribution avec Alexandre Duhamel en Vice-Roi complètement farfelu. Il est de loin le personnage le plus drôle de la soirée, avec ses tenues excentriques (comme son entrée en peignoir léopard et caleçon blanc caché sous une couverture qu’il retire d’un coup en chantant « incognito », ou encore son interprétation du geôlier efféminé en tenue rose, serviette dans les cheveux comprise). Il est un roi d’opérette magistral et impayable, forçant le trait sans jamais perdre en crédibilité, et n’oubliant pas pour autant l’exigence et l’excellence du chant. » Elodie Martinez – Opera Online
Opéra royal de Versailles, 2019
« Fin diseur et très en voix, le vice-roi d’Alexandre Duhamel retrouve ici, notamment grâce à ses jeux de scène, la truculence dont le disque le dépouillait, même si le personnage, bien plus jeune qu’à l’accoutumée, est ouvertement caricatural. » Laurent Bury – Forum Opéra
CD Palazzetto Bru-Zane, 2019
« Grâce à la voix d’airain d’Alexandre Duhamel, le vice-roi n’est pas un vieillard libidineux ou ridicule, mais un personnage sérieux, qui perd hélas une partie de ce qu’il a à chanter. » Laurent Bury – Forum Opéra
Opéra de Bordeaux, 2018
« Quant à Alexandre Duhamel, chanteur et comédien à la technique infaillible et à la voix d’airain, il est un Vice-Roi idéal et s’avère impayable en dictateur d’opérette ! Il complète ce trio inégalable en donnant à cette royale ganache toute la cocasserie voulue. » Emmanuel Andrieu – Opera Online
« La palme revient cependant au duo masculin : formidable de puissance et capable de cascades spectaculaires, Alexandre Duhamel barytonne avec éclat en vice-roi, sans pour autant sacrifier le phrasé et l’articulation. » Tristan Labouret – Bachtrack
« Alexandre Duhamel est un Vice-roi aussi libidineux et imposant que sautillant. » Guillaume Saintaigne – Forum Opéra
Festival Radio France Montpellier, 2018
« Face aux deux amants, déguisé d’une cape sous laquelle il paraît en robe de chambre à motifs, Alexandre Duhamel incarne le Vice-roi du Pérou avec une belle prestance et un généreux sens de la comédie (les états d’âme du personnage justement exagérés pour provoquer un effet comique, sans tomber dans le sur-jeu). D’abord prédateur aux pas félins puis amant foudroyé par la beauté de la Périchole (se jetant littéralement par terre avant d’invoquer un « C’est ce que les poètes appellent le coup de foudre ! »), il offre une voix très bien projetée et aisément compréhensible, aussi bien dans les passages parlés que chantés. La voix est pleine d’assurance, avec de beaux graves boisés et une agilité certaine dans les passages véloces qui l’amènent en des médiums bien ouverts. » Nicolas Mathieu – Ôlyrix
Quant au Vice-roi, que campe Alexandre Duhamel, il est stupéfiant d’autorité, fut-elle grotesque, et d’énergie. Voix idéale et jeu pleinement convaincant, il mérite les acclamations que lui réserve un public conquis. » Adrien de Vries – Classique News
« Quant à Alexandre Duhamel, c’est le roi de la soirée. Sa voix puissante, bien timbrée, toujours intelligible est connue. Il campe un Vice-roi truculent, grotesque, toujours juste, avec une énergie incroyable, jusqu’au geôlier du IIIe acte. Que ses textes soient chantés ou dits, c’est le même bonheur. Gabriel Bacquier en athlète séduisant. » Yvan Beuvard – Forum Opéra
Don Giovanni – rôle-titre
Opéra de Bordeaux, 2022
« Alexandre Duhamel, depuis sa belle prise de rôle barcelonaise en avril, a déjà réussi à approfondir son personnage, vocalement et théâtralement. Cynique et séducteur, il multiplie les intentions théâtrales dans les récitatifs, par des inflexions savamment dosées : d’une grande finesse psychologique, troublant dans « Divertir mi » face à Elvira, menaçant face à Masetto (« ti pentirai »), résolu face au Commandeur (un « Verrete a cena ? » d’une formidable puissance). Il va même jusqu’à interpoler un fa dièse dans « Io mi voglio divertir ! », et ajoute un la grave dans la scène du Commandeur. Il campe un Don Giovanni complexe, au regard presque dément par instants, mais aussi rieur, jouisseur, moqueur, coureur, insaisissable. Sa sérénade, reprise au second couplet sur un fil de mezza voce enjôleuse d’une extraordinaire subtilité, est un véritable enchantement, et il se paie le luxe d’imiter la voix de Gleadow autour de « Meta di voi qua vadano », troublant dans son mimétisme, parfait pendant au comique outré de Gleadow en maître grimé. Dans la scène finale, le baryton français montre toute la puissance de son instrument, résistant au Commandeur, fier et insoumis. Ce portait du burlador est de ceux qui marquent une étape dans une carrière. » Philippe Manoli – Concerto Net
« c’est l’excellent Alexandre Duhamel qui interprète le rôle-titre. Nous avons là un Don Giovanni mordant, méchant, sournois, retors prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut. Et même si la sérénade, accompagnée par un mandoliniste venu sur le plateau et installé juste à côté de Don Giovanni, n’est pas aussi mordante que les autres airs du personnage, Duhamel nous offre une performance exceptionnelle. » Hélène Biard – Toute la Culture
« Une très belle distribution, dont la jeunesse renforce la cohésion, vient apporter en revanche une pleine satisfaction. Ainsi du Don Giovanni d’Alexandre Duhamel, qui séduit par l’énergie du chant, comme par la qualité du jeu. » Emmanuel Andrieu – Opera Online
Le Villi – Guglielmo
Orchestre National du Capitole de Toulouse, 2022
« La partie de Guglielmo est assez brève ; nous avons plaisir à y retrouver Alexandre Duhamel, récemment Escamillo toulousain. Le grave est toujours aussi barytonnant et chantant. » Thierry Verger – Forum Opéra
« Alexandre Duhamel retrouve avec Guglielmo le plaisir d’un rôle du répertoire italien. Sa voix aux accents virils se déploie avec une pleine efficacité et se pare de couleurs plus profondes, plus ardentes. L’aigu se libère aussi avec facilité et pugnacité. » José Pons – Ôlyrix
« D’Alexandre Duhamel, on connaît et on aime les Golaud, Escamillo et Zurga. On espère son Rigoletto, auquel ce rôle semble le préparer. Dans celui bref mais intense d’un autre père vengeur, la voix noble, généreuse et élégante du baryton français fait merveille, sobre et d’autant plus émouvante. L’invocation « Anima santa della figlia mia » est celle d’un tragédien accompli. » Jean Jordy – Opera Gazet
Guillaume Tell – rôle-titre
Opéra de Marseille, 2021
« Enfin, Alexandre Duhamel est le triomphateur de la soirée : sa voix puissante et chaude, ductile, lui permet d’exprimer toutes les rages et tous les attendrissements du héros helvétique. Il s’inscrit aisément dans la lignée des grands barytons français qui ont marqué de rôle: Borthayre, Peyrottes, Blanc. D’une présence scénique très forte, il dessine avec netteté tant les tourments, le charisme du fomenteur de la révolte, que les émois du père et mari qui risque de perdre les êtres aimés, dans de superbes phrases mezza voce, et tonne face à Gessler sans brutaliser un instrument de grande ampleur, parfaitement maîtrisé. Bien sûr, son grand air, «Sois immobile», est bouleversant, mais son legato comme ses accents impérieux esquissent un personnage vraiment complexe et complet, au centre, au cœur de l’œuvre, dont la bonté est peut-être le secret ressort, la clef de toutes les aspirations: il apporte au personnage et à l’œuvre un supplément d’âme, et par lui le Rossini finissant rejoint le Rossini des débuts, quand le triomphe de la bonté illuminait la fin de La Cenerentola. » Philippe Manoli – Concert Net
« Comme d’habitude, l’Opéra de Marseille sait bien choisir ses voix. On dirait que le rôle-titre a été écrit expressément pour Alexandre Duhamel, car dans son interprétation, tout y est : la présence, l’énergie, des graves profonds et une palette de couleurs plus qu’appréciable. On lui a parfois reproché son manque de legato, il suffit d’entendre cette fois-ci, pour sa prise de rôle, son air « Reste immobile », chanté à fleur de lèvres, pour se convaincre du contraire. » Catherine Scholler – ResMusica
« Alexandre Duhamel se domine rapidement et entre dans le personnage, qui devient ce mélange complexe de tristesse et de révolte, de fierté et d’autorité, grâce à un chant expressif et stylé d’une sensibilité très juste, en général et en particulier dans la scène de la pomme. » Maurice Salles – Forum Opéra
Così fan tutte – Guglielmo
Opéra national du Capitole (Toulouse), 2020
« Quant à Alexandre Duhamel, il reprend un de ses rôles signatures, et domine la scène, sachant user à merveille du buffo permis par la mise en scène. Vocalement, il présente une palette très large, distillant des mezze voci ensorcelantes dignes du Don Giovanni qu’il devait être en juin à Bordeaux, et tonnant aux moments opportuns avec grandeur. Le portrait gouleyant qu’il fait d’un Guglielmo infatué et finalement blessé est d’un relief phénoménal. » Philippe Manoli – Concerto Net
« Quant à Alexandre Duhamel, égal à sa réputation, il prête son assurance et sa roublardise, en plus de son émission mordante, au personnage de Guglielmo. » Emmanuel Andrieu – Opera Online
« Mathias Vidal et Alexandre Duhamel suivent la psychologie de leurs personnages de Guglielmo et Ferrando, l’un plutôt romantique et lyrique, en retrait vocalement jusqu’à sa vengeance finale ; l’autre plus bonhomme et puissant. » Arnaud Saura-Ziegelmeyer – Bachtrack
« De nos deux frères, nous aurons préféré le Guglielmo d’Alexandre Duhamel qui réalise un second acte sans faute et notamment un brillant « Donne mie, la fate a tanti ». » Thierry Verger – Forum Opéra
« Cette soirée étonnante semble libérer un Alexandre Duhamel empreint de verve et d’assurance qui charmera pleinement l’écoute de ce Guglielmo » Charlotte Saulneron – ResMusica
« Côté messieurs, Alexandre Duhamel affirme un Guglielmo robuste et un rien hâbleur, mis en valeur par une évidente plénitude de moyens. » Gilles Charlassier – Toute la Culture
Opéra de Toulon, 2015
« En Guglielmo qu’il a déjà rodé ailleurs, Alexandre Duhamel n’a pas ces scrupules, et affirme une crâne virilité qui ne doute pas de ses attraits sur la gent féminine. La solidité désormais confirmé de son métier résonne avec évidence dans le virtuose «Rivolgete» » Gilles Charlassier – Concerto Net
« le baryton se taille la part du lion en campant un Guglielmo aussi généreux vocalement qu’exubérant scéniquement, aux limites d’un cabotinage en rupture avec la continuité dramatique – le salut à la fin de l’air Donne mie donné sur le théâtre intérieur – mais en plein accord avec la veine théâtrale napolitaine. » Maurice Salles – Forum Opéra
« Contrastant à ses côtes, sa faconde féconde, le baryton Alexandre Duhamel, fanfaronne avec bonheur, vibrionnant, tourbillonnant, étourdissant, doté d’un organe (vocal) que nul n’ignore. Par ailleurs, on l’a doté, à la place de son air plus bref, ambigu dans ses images (son éloge du pied, du nez, de la moustache virile, (« Non siate ritrose, occhietti vezzose… », d’un air beaucoup plus long, une sorte de catalogue comparatif de ses mérites avec nombre de héros mythologique. » Benito Pelegrin – Classique News
« Côté masculin, la palme revient à l’excellent baryton Alexandre Duhamel, Guglielmo délicat et racé, à la voix pleine d’autorité autant que de musicalité. On ne se plaindra pas, dès lors, que l’on ait substitué l’air du I « Non siate ritrosi » par le plus conséquent air alternatif « Rivolgete a lui lo sguardo ». » Emmanuel Andrieu – Opera Online
Opéra de Tours, 2014
« Alexandre Duhamel affirme d’emblée en Guglielmo une voix solide. La présence théâtrale domine l’instinct des nuances et ne s’effraie du virtuose air, tant en termes de chant que de jeu, que Jean-Yves Ossonce a voulu réhabiliter – «Rivolgete», en lieu et place de l’usuel, et plus bref, «Non siate ritrosi» –, l’estimant, à juste titre, plus proche des intentions profondes de Mozart, qui l’a d’ailleurs repris pour un air de concert. » Gilles Charlassier – Concerto Net
« Le Guglielmo sonore d’Alexandre Duhamel confirme les espoirs placés en ce jeune chanteur. » Vincent Deloge – ResMusica
« Alexandre Duhamel fait ses premiers pas en Guglielmo et – ce n’est pas une surprise – le rôle lui va comme un gant. Mozart aime de telles voix, jeunes, vives, timbrées, souples, projetées. Le baryton fait de surcroît preuve d’aisance scénique, mieux de présence. Guglielmo, tiré de son carcan de faire-valoir, s’en trouve placé au premier plan, à l’égal de Ferrando. Dans ces conditions, la substitution au premier acte de « Non siate ritrosi » par l’air initial, plus leste, « Rivolgete a lui lo sguardo » tombe sous le sens. » Christophe Rizoud – Forum Opéra
Les Huguenots – Comte de Nevers
Grand Théâtre de Genève, 2020
« Alexandre Duhamel est parfait en Comte de Nevers noble et autoritaire » Claudio Poloni – Concerto Net
« Remarquables de puissance comme de solidité se montrent le Saint-Bris de Laurent Alvaro comme le Nevers d’Alexandre Duhamel. » Emmanuel Andrieu – Opera Online
« Alexandre Duhamel, fringant Nevers, affiche un phrasé incisif aux attaques précises. Son médium est épanoui et large, notamment lors de la prise de conscience de son personnage à l’acte IV (il refuse de participer au massacre), au cours duquel son engagement impressionne. » Damien Dutilleul – Ôlyrix
« En Nevers, Alexandre Duhamel fait lui aussi une prise de rôle irréprochable, avec l’exact format du personnage et une incarnation soignée. » Laurent Bury – Forum Opéra
« Que peut-on encore dire de l’excellence du baryton Alexandre Duhamel (Comte de Nevers) ? Paraissant décontracté, sûr de lui, il fournit un personnage d’une aisance déconcertante. Vocalement admirable, avec une voix tout en rondeur, s’attribuant dans une intelligence interprétative les moindres subtilités du langage dont il excelle la prononciation, il est au théâtre dans son élément. » Jacques Schmitt – ResMusica
« impeccables – et implacables – Nevers et Saint Bris d’Alexandre Duhamel et Laurent Alvaro. » Emmanuel Dupuy – Diapason
« Laurent Alvaro (Saint-Bris) et Alexandre Duhamel (Nevers) affirment la projection sûre qu’on leur connaît. Pour ces cinq chanteurs, autant de prises de rôle grandement assumées. » Pierre-René Serna – Concert Classic
La Damnation de Faust – Brander
Orchestre Philharmonique de Strasbourg, 2020
« Quant au baryton Alexandre Duhamel, il est impeccable dans le bref rôle de Brander, son air parfaitement rythmé par les interventions du chœur. » Jean-Guillaume Lebrun – Concert Classic
« Alexandre Duhamel est un luxe en Brander. » Elodie Martinez – Opera Online
« L’excellent Brander d’Alexandre Duhamel n’appelle aucune réserve. » Dominique Joucken – Forum Opéra
« Distribuer Alexandre Duhamel en Brander frôle le luxe. Son baryton sonore et franc d’émission donne une consistance nouvelle à ce rôle bref mais difficile. Il s’en tire avec panache et honneur. » José Pons – Ôlyrix
« Alexandre Duhamel ne fait qu’une bouchée de la chanson du rat en dépit d’une écriture aux modulations hardies. De la bestialité, oui mais dans toute sa splendeur, comme s’en amuse Méphisto. Dommage que Berlioz n’ait pas concédé davantage à Brander. » Christophe Rizoud – Forum Opéra
« Dans la partie de Brander, l’excellent baryton français Alexandre Duhamel n’est pas en reste qui, en vrai chanteur et vrai comédien qu’il est, renouvelle entièrement ce rôle bref, souvent saccagées par des voix épuisées. » Emmanuel Andrieu – Classique News
« Alexandre Duhamel en Brander qui impressionne par sa puissance et sa rondeur. » Jean-Christophe Le Toquin – ResMusica
Les Indes galantes – Huascar, Don Alvar
Opéra National de Paris, 2019
« Vraie révélation de l’équipe, Alexandre Duhamel qui incarna un magnifique Huascar dans « Les Incas du Pérou ». Son air « Le dieu de nos climats dans ce beau jour m’inspire » (scène 3) fut magnifique en dépit d’un léger vibrato qu’il maitrisa néanmoins sans coup férir. » Sébastien Gauthier – Concerto Net
« Alexandre Duhamel, tonnant à souhait, truculent et prêt, lui aussi, à d’autres rôles propres à mettre en valeur sa grande voix. » Alain Duault – Opera Online
« Alexandre Duhamel est un Huascar idéalement brut de décoffrage, aux imprécations sonores. » Guillaume Saintaigne – Forum Opéra
« Alexandre Duhamel est un Huascar impressionnant dont les imprécations vengeresses et la voix volcanique embrasent la scène. » Jean-Pierre Sicard – ResMusica
« Alexandre Duhamel (Huascar/Don Alvar) a un caractère ténébreux et dispose presque des graves, au fond desquels la partition, et son envie d’assombrir encore la voix, le maintiennent. Son soleil noir (dans son grand air “Soleil, on a détruit tes superbes asiles”) inonde la Bastille d’une obscure clarté. L’articulation est ample, et le volume s’épaissit sur les fins de phrases » Charles Arden – Ôlyrix
Iphigénie en Tauride – Thoas
Théâtre des Champs-Elysées, 2019
« Alexandre Duhamel, dans le rôle de Thoas, avance avec élan : il incarne un roi de Tauride majestueux, confiant dans ses choix et attaché à son honneur. » Thibault Vicq – Opera Online
« Comme elle, Alexandre Duhamel dans le rôle du méchant Thoas se joue des difficultés de la partition et livre une prestation remarquable. Il est rare de pouvoir apprécier un plateau vocal aussi homogène et investi. » Hugues Rameau-Crays – Classique c’est cool
« Alexandre Duhamel offre à Thoas des interventions au caractère et à l’intensité héroïques, pleinement sonores. Pour camper ce personnage voulu ici cruel et impitoyable, en absolu contraste avec Oreste, il doit rendre ses lignes tranchantes. Il les taillade même, accentuant chaque mot par un appui marqué car la direction musicale lui indique des rythmes très pointés et soutenus, alors qu’il aspire à davantage lier ses phrasés, à les nourrir de son ample souffle. » Charles Arden – Ôlyrix
« Thoas le tyran sanguinaire doit affronter une tessiture aux aigus redoutables : Alexandre Duhamel les assume avec superbe. » Didier Van Moere – Diapason
« Doté d’une voix solide et bien projetée, Alexandre Duhamel campe un Thoas impressionnant de noirceur et de cruauté. » Christian Peter – Forum Opéra
« Dans le rôle du tyran Thoas, Alexandre Duhamel impose sa présence théâtrale et impérieuse, timbre puissant et cruel » Hélène Kuttner – Artistik Rezo
« impressionnant Thoas d’Alexandre Duhamel » Sophie Bourdais – Télérama
Samson et Dalila – Le Grand Prêtre
Opéra de Massy, 2019
« solide Grand Prêtre de Dagon incarné par Alexandre Duhamel » Florent Coudeyrat – Concerto Net
« Le baryton Alexandre Duhamel incarne la colère aveugle du Grand-Prêtre tant dans son jeu d’acteur que dans son interprétation musicale. Son sens du théâtre et sa bonne diction lui permettent de peindre avec finesse le portrait d’un homme humilié cherchant tous les moyens pour se venger (« Maudit soit le sein de la femme qui lui donna le jour », acte I, scène 3). Fort de sa puissance vocale, il devient terrifiant au troisième acte lorsqu’il prend un malin plaisir à torturer un Samson brisé. » Ôlyrix
Opéra de Metz, 2018
« Alexandre Duhamel, Grand-Prêtre de Dagon, saisissant de vérité et de méchanceté avec une autorité dans l’intonation » Michel Le Naour – Concert Classic
« Impeccable, d’une belle prestance et rayonnant en grand-prêtre de Dagon, Alexandre Duhamel se joint aux précédents, faisant de nombreux adeptes par une technique équilibrée et une cohérence avec son rôle. » Beate Langenbruch – Bachtrack
« Le Grand-prêtre est Alexandre Duhamel, baryton héroïque, puissant, digne, mais aussi odieux au dernier tableau. Familier de l’ouvrage dont il chanta le Vieillard hébreu, sa présence vocale et dramatique en fait l’égal de ses grands devanciers, Robert Massard et Ernest Blanc. Admirable d’autorité et de présence, il brille dans « J’ai gravi la montagne » et dans « Gloire à Dagon », mais aussi et surtout dans ses affrontements avec Samson, comme dans ses dialogues avec Dalila. Un modèle de diction et de conduite de la ligne, comme à l’accoutumée. » Yvan Beuvard – Forum Opéra
Auditorium de Bordeaux, 2015
« Alexandre Duhamel – certainement le meilleur baryton français de sa génération – campe un formidable Grand Prêtre de Dagon, et semble se glisser avec délectation dans ce rôle de méchant. Il faut ici souligner ses grandes qualités : la beauté et le mordant du timbre, mais plus encore la totale adéquation de ses moyens à ce style de rôle. » Emmanuel Andrieu – Opera Online
« Deuxième motif de satisfaction : le Grand-Prêtre d’Alexandre Duhamel. Egalement passé par l’Atelier lyrique de l’OnP, le baryton possède l’étoffe et l’autorité d’un personnage auquel il sait conférer la véhémence et la perfidie qu’appelle le livret. » Laurent Bury – Forum Opéra
Simon Boccanegra – Paolo Albiani
Opéra de Marseille, 2018
« superlatif Paolo d’Alexandre Duhamel, qu’on aurait aimé entendre dans un rôle plus étoffé encore. » Florient Coudeyrat – Concerto Net
« Alexandre Duhamel donne un relief saisissant au personnage de Paolo » Emmanuel Andrieu – Opera Online
« Le rôle de Paolo Albiani, le traître, est entrepris par le baryton français Alexandre Duhamel. L’étendue de son répertoire éclectique lui permet des modulations suaves ou funestes, effrayantes et effrayées. Il est presque trop charmant pour le rôle, avec son aplomb physique et vocal de jeune premier. Il sait pour autant verser dans la haine, à l’unisson des bouillonnements les plus haineux de la phalange. » Florence Lethurgez – Ôlyrix
« Le prologue augure donc du meilleur, d’autant que le talent d’Alexandre Duhamel sort Paolo du relatif anonymat où le livret l’a à moitié placé. » Yannick Boussaert – Forum Opéra
« Alexandre Duhamel a fait aussi ce qu’il fallait pour s’attirer nos louanges ; il accorde son timbre séduisant et sa ligne lyrique à un Paolo Albiani particulièrement en voix à l’acte II, trop vite conduit au supplice au dernier. » Vincent Guillemin – ResMusica
« Les quatre grands rôles masculins sont magistralement incarnés – bien plus qu’interprétés – par un Alexandre Duhamel bluffant dans les plus infimes nuances d’un personnage multiple (Albiani, un rôle de composition de très haute volée), une présence et une ligne de chant précise » Classique News
« Impressionnante prestation vocale et scénique d’Alexandre Duhamel dans le rôle de Paolo » Erna Metdepenninghen – Crescendo Magazine
« Paolo transcendant d’Alexandre Duhamel, ici de stature supérieure » Christian Colombeau – Podcast Journal
Opéra de Bordeaux, 2016
« Alexandre Duhamel se passe brillamment de la caricature où se réduit parfois Paolo, et fait valoir des moyens remarquables. » Gilles Charlassier – Concerto Net
« le plébéien Paolo d’Alexandre Duhamel, diction parfaite, sens théâtral constant » Michel Le Naour – Concert Classic
« le baryton français Alexandre Duhamel – qui nous a accordé récemment une interview – est un luxe dans le personnage de Paolo, auquel il prête sa formidable présence, son impeccable style et la générosité de ses moyens » Emmanuel Andrieu – Opera Online
« Alexandre Duhamel se glisse avec une aisance confondante dans le costume de Paolo, montrant après Mordred dans Le Roi Arthus quel félon il peut être, d’autant plus inquiétant qu’il inspire naturellement la sympathie, d’autant plus dangereux que le timbre est séduisant, le style châtié et la voix longue. » Christophe Rizoud – Forum Opéra
Kassya (Delibes) – Le Comte de Zevale
Festival Radio-France Montpellier, 2018
« La plus grande satisfaction vocale de la soirée revient cependant à Alexandre Duhamel (le comte de Zevale), impressionnant de présence et de puissance maîtrisée, grâce de superbes graves. » Florent Coudeyrat – Concerto Net
« Alexandre Duhamel (le Comte) se révèle parfait en aristocrate et méchant homme » Alain Cochard – Concert Classic
« Dans le rôle du Comte de Zévale, Alexandre Duhamel délivre d’emblée une belle voix tonnante et autoritaire. La noirceur dont il parvient à colorer son chant en fait un méchant idéal. » Damien Dutilleul – Ôlyrix
« Excellent comte de Zeval d’Alexandre Duhamel, dont la voix large et mordante confirme qu’il est en bon chemin pour aborder bientôt les barytons-Verdi. » A.C. – L’Avant Scène Opéra
« Une nouvelle fois, Alexandre Duhamel nous vaut une composition magistrale : le Comte est chanté avec autorité, sait se faire passionné, caressant comme brutal. Toutes ses qualités vocales, sa puissance, sa diction, ses couleurs sont bien présentes. Son intervention du second acte, où il séduit Kassya, est remarquable, comme le finale de ce même acte et la scène du jugement. » Yvan Beuvard – Forum Opéra
« Dans le rôle du terrible Comte de Zévale, Alexandre Duhamel est son exact opposé mais non moins délectable. Le baryton sait donner une intensité effrayante à son personnage. Son timbre de bronze et la versatilité parfaite de son intonation en font un méchant d’anthologie. Grâce à lui, on se souvient que le livret est lointainement inspiré d’un roman de Sacher-Masoch. » Christine Ducq – La Revue du Spectacle
« Alexandre Duhamel nous vaut un Comte de Zevale, trentenaire orgueilleux, séducteur, jouisseur, dominateur, mais aussi amoureux, passionné. Sa voix pleine, imposante, au timbre riche est en parfaite adéquation à l’emploi. « Pardon ! car je ne croyais pas vous blesser » air du II est splendide, comme chacune de ses interventions. » Adrien de Vries – Classique News
« Alexandre Duhamel profite de son solide baryton pour camper le vilain de service avec grand talent. » Hugues Rameau-Crays – Classique C’est Cool
Alceste (Gluck) – Le Grand Prêtre
Opéra de Lyon, 2017
« Alexandre Duhamel ne souffre aucune réserve en Grand Prêtre d’une solidité sans faille. » Gilles Charlassier – Concerto Net
« La scène qui marque probablement le plus les esprits reste celle du grand prêtre, interprété ici par Alexandre Duhamel : les proches du roi et de la reine se retrouvent autour d’une table, avec pour seules lumières apparentes les bougies sur la table ainsi que dans les mains de chaque choriste, sans oublier la flamme centrale. L’atmosphère nous transporte alors dans les mystères antiques, de même que la voix du baryton français qui est ici saisissant : la projection est nette, peut-être même au point d’en devenir agressive dans les premières notes, la prononciation est excellente, le timbre est profond et magistral. C’est sans surprise que, malgré le caractère secondaire du rôle, il récolte un surplus d’applaudissements au moment des saluts. » Elodie Martinez – Opera Online
« Le contraste est grand avec l’engagement fervent d’Alexandre Duhamel en Grand-Prêtre sonore et fascinant, dans une scène de spiritisme étonnante qui nous transporte pendant un moment, au cours des échanges étourdissants de cette voix puissante avec le Chœur, à un autre niveau d’émotion – sans doute la scène la plus saisissante de la soirée. » Fabrice Malkani – Forum Opéra
« Le Grand Prêtre d’Alexandre Duhamel s’impose dès les premières notes, autant scéniquement que vocalement. D’une grande aisance, sa diction est parfaite, sa voix puissante et belle. Fort bien accompagné de l’orchestre et par les effets de lumières, son récitatif est tout à fait saisissant. » Emmanuel Deroeux – Ôlyrix
« le grand-prêtre est un Raspoutine séducteur (Alexandre Duhamel, très charismatique et hiératique) » Beate Langenbruch – Bachtrack
« Les autres rôles sont en revanche impeccablement tenus : Alexandre Duhamel en Grand-Prêtre, dont la voix sonore et puissante révèle une présence fascinante » Jean-François Lattarico – Classique News
« Et on ne résiste pas au numéro d’Alexandre Duhamel, Grand-Prêtre déployant les sortilèges d’un timbre et d’un legato superbes. » Emmanuel Dupuy – Diapason
« Certes, l’une des scènes les plus réussies de la soirée est la prière à Apollon, vue comme une scène de spiritisme éclairée à la flamme avec le Grand Prêtre impressionnant d’Alexandre Duhamel, le plus convaincant de la représentation » Wanderer
Werther – Albert
Opéra de Metz, 2017
« Alexandre Duhamel campe ici son premier Albert, impressionnant de présence malgré un personnage sacrifié par le livret comme par la partition. » Laurent Bury – Forum Opera
« Alexandre Duhamel chante quant à lui son premier Albert de sa voix brillante dans les graves et assurée dans l’aigu. […] sa dernière intervention est glaçante tant sa colère sourde est bien rendue. » Damien Dutilleul – Ôlyrix
« Enfin, même si le rôle qu’il détient ne lui permet pas de briller avec l’éclat qu’il mérite, Alexandre Duhamel se révèle. Sa voix imposante et obscure assure une grande dignité au personnage d’Albert et une présence charismatique évidente à son interprète, alors que le mari de Charlotte a en vérité peu d’importance dans le livret comme dans la partition. » Charlotte Saulneron – ResMusica
« Alexandre Duhamel, en revanche, investit complètement le personnage d’Albert, avec force et caractère, se posant comme un rival possible pour Werther. » Emmanuel Andrieu – Opera Online
« En Albert, Alexandre Duhamel condense la suffisance bienveillante de l’époux installé dans la légitimité. La lucidité de la consolation qu’il livre à son infortuné ami se trouve magnifié par une intelligibilité sans reproche au sein d’un plateau qui fait généralement davantage honneur à la diction française qu’à la nécessité de surtitres que les distributions sollicitent trop souvent dans ce répertoire. » Gilles Charlassier – Anaclase
La Chauve-souris – Duparquet
Opéra de Marseille, 2016
« diction aussi intacte que celle d’Alexandre Duhamel, Duparquet au timbre riche de nuances expressives et doué d’une évidente maîtrise du style qui confirme le remarquable et légitime début de carrière de l’un des meilleurs ex-pensionnaires de l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris. » Gilles Charlassier – Concerto Net
« La production est portée par une distribution de qualité. Alexandre Duhamel, dans le rôle de Duparquet, fait office de maître de cérémonie, tirant les ficelles de la supercherie, un sourire à la fois satisfait et moqueur aux lèvres. Son timbre de baryton est brillant, sa voix puissante et son souffle long. » Damien Dutilleul – Ôlyrix
« Face à lui, le Duparquet d’Alexandre Duhamel tient son rang, toujours digne vocalement » Emmanuel Andrieu – Opera Online
« Le mauvais plaisant, le rancunier tenace, reste sympathique parce qu’Alexandre Duhamel le rend tel. » Maurice Salles – Forum Opera
Don Quichotte – Sancho
Opéra de Bordeaux, 2016
« Admirable prestation d’Alexandre Duhamel dans le rôle de Sancho, humain et généreux, servi par des moyens superlatifs. » Michel Le Naour – Concert Classic
« Alexandre Duhamel, excellent Sancho Panza, à la voix puissante et sensuelle. » Séverine Garnier – Classykeo
La Jacquerie (Lalo) – Comte de Sainte-Croix
Auditorium de Radio-France, 2016
« Alexandre Duhamel un Comte de Sainte-Croix fier et racé » François Lesueur – Concert Classic
« Alexandre Duhamel est un comte de Sainte-Croix plein de tendresse paternelle dans son duo avec sa fille, plein de morgue dans son opposition aux paysans rebelles »Laurent Bury – Forum Opéra
L’Heure espagnole – Ramiro
CD Harmonia mundi, 2016
« But Alexandre Duhamel reveals striking levels of tenderness beneath Ramiro’s rough exterior » Tim Ashley – Gramophone
« Lui aussi baryton talentueux, Alexandre Duhamel est un muletier Ramiro tout d’une pièce, cédant spontanément aux charmes d’une belle. » Miuchel Parouty – Opéra Magazine
Opéra de Tours, 2015
« Lui répond le Ramiro gourmand d’Alexandre Duhamel, autre avatar de la nouvelle génération passée par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris. Ce dernier se révèle aussi à l’aise dans le style que la tessiture du muletier, dont la non-conversation ne doit pas leurrer. » Gilles Charlassier – Concerto Net
« Alexandre Duhamel, muletier et amant presque malgré lui, crève l’écran par sa caractérisation d’un Ramiro bonhomme au chant subtil d’une clarté toute française. » Michel Le Naour – Concert Classic
« Alexandre Duhamel s’avère époustouflant en Ramiro, muletier presque trop élégant tant le timbre est racé, tant le chant épouse avec noblesse les contours censément frustes du personnage. » Christophe Rizoud – Forum Opéra
Le Roi Arthus – Mordred
Opéra National de Paris, 2015
« Mordred d’une cauteleuse jalousie d’Alexandre Duhamel » Alain Cochard – Concert Classic
« Mordred d’Alexandre Duhamel, affligé d’un costume de plombier (!) qui n’empêche aucunement son beau timbre de se déployer » Alain Duault – Opera Online
« Alexandre Duhamel est un Mordred pugnace » Clément Taillia – Forum Opéra
Turandot – Ping
Opéra de Nice, 2014
« Alexandre Duhamel (Ping), en particulier, y montre un talent accompli de chanteur et de comédien » Emmanuel Andrieu – Opera Online
La Fanciulla del West – Jake Wallace
Opéra National de Paris, 2014
« Alexandre Duhamel fait valoir un beau timbre de baryton dans la ballade de Jack Wallace » Laurent Bury – Forum Opéra
« Jack Wallace (Alexandre Duhamel en costume blanc rappelant l’Elvis des bonnes années) chante de manière très efficace et très juste « che faranno i vecchi miei ». » Wanderer
« un impeccable Alexandre Duhamel en Jake Wallace » C.C. – L’Avant-Scène Opéra
La Vivandière (Godard) – La Balafre
Festival Radio-France Montpellier, 2013
« Autre remarquable baryton français, Alexandre Duhamel campe un Lafleur [sic] très remarqué. » Alain Cochard – Concert Classic
« Alexandre Duhamel, impose d’emblée le sergent la Balafre avec sa voix splendide de baryton, puissante, bien timbrée, toujours intelligible. » Yvan Beuvard – Forum Opéra
« Alexandre Duhamel est un La Balafre en tous points parfaits : émission puissante, ronde, articulation de rêve participent à la jovialité chaleureuse du personnage. » Eusebius – Musicologie
Les Troyens – Panthée, Mercure
Teatro alla Scala, Milan, 2014
« Unique représentant du chant français, Alexandre Duhamel est un Panthée de référence » Emmanuel Andrieu – Opera Online
« Panthée, confié à Alexandre Duhamel, qui se révèle à chaque apparition comme une des réelles promesses du chant français. » Wanderer
Opéra de Marseille, 2013
« Autre espoir du chant français, le baryton Alexandre Duhamel (Panthée et Mercure) délivre un chant particulièrement séduisant et superbement stylé » Emmanuel Andrieu – Concerto Net
« un Panthée d’une assurance confondante » Pierre-René Serna – Concert Classic
Fortunio – Clavaroche
Opéra de Limoges, 2013
« Admirablement sanguin, Alexandre Duhamel est tout à son affaire en Clavaroche, presque taillé à la mesure de son baryton robuste et équilibré. Il démontre une belle crédibilité dans ce rôle de soldat un rien hâbleur. » Gilles Charlassier – Concerto Net
Roméo et Juliette – Mercutio
Opéra d’Avignon, 2013
« La mise à mort de Mercutio – interprété par le baryton Alexandre Duhamel, remarquable tant au plan vocal que scénique, avec une ampleur de souffle et un phrasé impeccable, virtuose même dans la Ballade de la Reine Mab – par la main armée de la harde des Capulet, met en évidence cette autre histoire d’amour tragique, tant la relation entre Roméo et Mercutio est manifestée dans sa dimension fusionnelle. » Fabrice Malkani – Forum Opéra