Carmen – Micaëla
Chorégies d’Orange, 2023
« délivrant un beau moment de chant dans « Je dis que rien ne m’épouvante » tout en subtilité et nuances, avec le timbre et les couleurs qu’on lui connait, lui valant d’ailleurs des applaudissements chaleureux du public, amplement mérités. » Brigitte Maroillat – Forum Opéra
« Elle est ici interprétée par la soprano Alexandra Marcellier qui réalise une belle performance, saluée par une ovation du public. Seul air sentimental de l’opéra, il vaut à son interprète, lorsqu’il est bien chanté, ce qui est le cas ici, un véritable succès public. Rappelons qu’Alexandra Marcellier est lauréate des Victoires la Musique 2023 dans la catégorie « révélation artiste lyrique », récompense ô combien méritée. Son jeu délicat et tout en retenue sert parfaitement le rôle et sa voix solide et bien menée, aux accents chaleureux se mêle à l’orchestre et le transcende dans un aigu plein et brillant comme dans le médium ou le grave avec une superbe homogénéité des registres. » Laure Chauvris – Première Loge Opéra
Opéra de Marseille, 2023
« Dès qu’elle ouvre la bouche c’est une femme passionnée qui s’exprime d’une voix ample, riche en harmoniques et savamment projetée. « Je dis que rien ne m’épouvante » n’est pas chanté par une timide jouvencelle mais par une femme amoureuse qui entend bien disputer à Carmen l’amour de Don José. On est d’ores et déjà impatient de retrouver ce jeune talent dans le même rôle – et dans la même production – aux Chorégies d’Orange l’été prochain. » Nicolas Le Clerre – Première Loge Opéra
« Sa musicalité est en tout cas sans failles, et on apprécie ses aigus enflés, tout comme ses délicieuses nuances piano, par exemple pendant son grand air de l’acte III « Je dis que rien ne m’épouvante ». » Irma Foletti – Bachtrack
« Loin de l’oie blanche qu’elle est parfois, Micaëla est ici défendue par la jeune Alexandra Marcellier, nominée dans la catégorie « Révélation lyrique » des imminentes Victoires de la musique classique, et qui prête sa grande voix lyrique à ce rôle tellement attachant, auquel elle apporte énergie et dignité morale. » Emmanuel Andrieu – Classique News
« Ici, la Micaëla d’Alexandra Marcellier affirme une présence plus appuyée certainement liée à une tessiture où les graves sont marqués. Sa ligne de chant est superbe et son air du 3e acte « Je dis que rien ne m’épouvante », tout en nuances et en délicatesse, du pur bonheur. » Michel Egéa – Concert Classic
Dialogues des Carmélites – Blanche
Opéra royal de Wallonie-Liège, 2023
« Alexandra Marcellier dont l’ampleur, le relief et les couleurs pourpres du soprano composent une Blanche tourmentée, orgueilleuse, indomptable, moins « petit lièvre » apeuré en quête d’une improbable grâce que jeune femme révoltée, au medium solide et à l’aigu cinglant » Christophe Rizoud – Forum Opéra
« C’est peu dire pourtant que la jeune soprano récemment consacrée aux Victoires de la musique classique réussit le tour de force de construire un portrait fouillé, dense et crédible de cette jeune aristocrate emportée dans le vent de l’Histoire. Le hasard des programmations nous avait déjà fait entendre Alexandra Marcellier à Marseille cet hiver dans le rôle de Micaëla : les paroles de son air « Je dis que rien ne m’épouvante […] J’ai peur, mais j’ai tort d’avoir peur ! » apportent un éclairage saisissant sur la manière dont elle aborde à Liège pour la première fois le rôle principal des Dialogues des carmélites. De Blanche de La Force, la jeune Perpignanaise a en effet la silhouette de poupée fragile, les regards apeurés et le pas mal assuré. Mais elle en a surtout la voix saine et ambrée, percutante dans les aigus lorsque l’écriture de Poulenc la sollicite, et idéalement posée pour entretenir le flot des dialogues que se livrent entre-elles les religieuses. La difficulté du rôle de Blanche n’est effectivement pas dans la sollicitation de l’instrument de la chanteuse : elle tient davantage au naturel que l’artiste doit savoir trouver pour délivrer son chant sur le ton de la conversation. Alexandra Marcellier y excelle, d’une musicalité jamais prise en défaut. » Première Loge Opéra
Falstaff – Alice Ford
Opéra de Nice, 2023
« Véritable force de la représentation, les rôles féminins ont de quoi fasciner l’audience. L’Alice d’Alexandra Marcellier donne à entendre un souffle puissant et une admirable conduite des phrases – peut-être le fruit d’une technique de travail issue de son passé de violoniste, consistant à poser des coups d’archet sur les lignes vocales de la partition. » Manon Decroix – Bachtrack
« Alexandra Marcellier est une Alice de grande classe, au timbre rond et corsé, habile meneuse de jeu » Romaric Hubert – Première Loge Opéra
« La soprano française Alexandra Marcellier brille dans le rôle d’Alice Ford auquel elle apporte son beau timbre, sa vivacité et sa malice, ainsi que sa superbe musicalité. » Emmanuel Andrieu – ConcertoNet
La Clemenza di Tito – Vitellia
Philharmonie de Paris, Opéra royal Wallonie-Liège, 2022
« Le couple principal du premier acte est complété par Alexandra Marcellier qui, elle aussi, s’empare de son rôle de Vitellia avec assurance dans le très exposé premier acte. La chanteuse ne dévoile ses cartes qu’une par une, tient l’ensemble de l’opéra avec une énergie sans faille, et si les graves manquent de rondeur et de projection dans le deuxième acte, son soprano fait preuve quant à lui d’une infatigable aisance dans le reste de sa tessiture. En outre, le timbre encore jeune de Marcellier ne pâlit jamais devant la voix plus mûre de Bartoli mais au contraire entre avec elle en résonance, si bien que dès la première scène, les chanteuses font de leur duo un grand moment de bravoure. » Erwan Gentric – Bachtrack
« Mais ce soir, toute la fulgurance de l’inspiration mozartienne reprenait ses droits. Grâce à l’engagement de toute la distribution. Dès le premier duo entre Vitellia et Sesto, le ton était donné : Alexandra Marcellier impressionnait d’emblée par un timbre, une ligne de chant et une présence qui donnait la réplique à une Cecilia Bartoli » Marc Dumont – Première Loge Opéra
« Le drame n’aurait pas lieu sans Vitellia, monstre d’égoïsme qui confond amour et politique. Vêtue d’un tailleur blanc à paillettes, chevelure brune opulente, Alexandra Marcellier s’empare de ce rôle avec détermination. Les vocalises aisées et l’ampleur de la tessiture traduisent une femme sûre d’elle-même, dominatrice, prête à tout pour satisfaire son ambition. » Véronique Boudier – Ôlyrix
« En face d[e Cecilia Bartoli], Alexandra Marcellier, en Vitellia, a fait jeu égal avec elle. Le rôle demande une grande maîtrise vocale, surtout dans le registre grave du soprano, plus développé ici qu’à l’habitude. Une bagatelle pour la jeune française qui se balade d’un bout à l’autre de l’œuvre avec une aisance peu commune. » Alex Quitin – Crescendo Magazine
Madama Butterfly – Cio-Cio San
Opéra de Monte Carlo, 2021
« Le timbre est très beau, la projection remarquable, le médium, très sollicité chez Butterfly, somptueux, et les graves à l’avenant.
Mais encore… l’aisance scénique de la jeune artiste, déjà forte de ces indéniables qualités vocales, semble correspondre, point par point, au personnage qu’elle incarne. Le rôle de Butterfly présente une difficulté majeure pour l’artiste qui l’interprète, c’est qu’elle doit durant 3 actes se transfigurer, et d’une jeune fille fragile et soumise, devenir une femme outragée et volontariste jusqu’à la mort. Alexandra Marcellier réussit ce tour de force de la manière la plus fluide, jusqu’à un final aussi crédible que poignant.
Ainsi, cette artiste qui a abordé son premier – et seul – rôle lyrique à ce jour ! au début de ce mois de novembre à Saint-Étienne, a les ressources nécessaires pour stupéfier, dans la foulée les spectateurs de Monte-Carlo dans l’un des plus connus et difficiles rôles du répertoire. Espérons que cette performance lui ouvre bien des portes et lui permette de mettre enfin sa carrière sur des bons rails… pour peu que les directeurs d’opéra sachent saisir cette occasion et la programmer très vite. » Paul Fourier – TouteLaCulture
« Alexandra Marcellier a de nouveau illuminé la scène en Butterfly dans un rôle qu’elle habite déjà avec subtilité et émotion. La voix n’est pas un monstre de puissance, mais l’instrument est d’une grande noblesse, d’une belle homogénéité dans tous les registres, et superbement projeté. Un talent à suivre donc. » Brigitte Maroillat – Forum Opéra
« Et c’est une perle – quasi débutante et inconnue de nous – qu’ils ont réussi à trouver en la personne de la jeune soprano française Alexandra Marcellier, qui venait juste de chanter Cio-Cio San à l’Opéra de Saint-Etienne (mais dont c’était là une des premières « grandes » scènes !). Car c’est une prestation enthousiasmante qu’elle nous a offerte, forçant l’admiration et prouvant que la jeune chanteuse a déjà tout d’une grande, grâce à sa composition d’une subtilité, d’une émotion et d’une beauté – musicale et scénique – confondantes. Avec seulement quelques heures de répétition, elle a réussi à s’imprégner de la mise en scène, se montrant d’abord timide, puis à la fois ardente et pudique dans l’abandon, pleine d’espoir et de fierté au II, et enfin toute de grandeur dans sa douleur et sa résolution finales. Sans être immense, la voix se montre superbement projetée, homogène dans tous les registres, avec un aigu rayonnant et un grave jamais grossi. Bref, un talent à suivre de (très) près ! » Emmanuel Andrieu – Opera Online
« Arrivée la veille après-midi et n’ayant fait qu’une « répétition » le soir, c’est à un véritable remplacement au pied levé que nous aurons eu droit, en cette matinée, avec la Cio-Cio-San d’Alexandra Marcellier mais c’est, surtout, à la naissance d’une grande artiste, de celles de la trempe des authentiques artistes-chanteuses faites pour chanter Puccini, que nous aurons eu le privilège d’assister.
Alors qu’elle gravit la colline pour atteindre la maison de Pinkerton, la voix de la jeune soprano perpignanaise, ancienne élève de Maryse Castets puis, désormais, de Florence Guignolet, est déjà souple et assurée, le legato somptueux, le souffle – si important dans cette scène – ne manquant pas ! Le duo d’amour viendra le confirmer avec magie : on est bien face à une véritable soprano lyrique dont l’aigu est sain, plein (c’est si rare !) et vaillant. Dramatiquement, si l’école des Renata Scotto et autres Raina Kabaivanska, ici, pourra encore être mise à profit, le personnage campé par Alexandra Marcellier est, par sa simplicité même, d’une grande force interprétative et bouleverse le spectateur. Le geste est beau et le regard de cette artiste, particulièrement dans les scènes les plus émouvantes de l’ouvrage – avec Sharpless, avec son fils, souvent sur scène dans cette production – est l’un de ceux que l’on n’oublie plus.
Certes, nous aurions été heureux de découvrir Aleksandra Kurzak dans ce « rôle des rôles ». Nous avons été subjugués par l’assurance d’Alexandra Marcellier à le faire sien, d’un seul coup. De maître. » Hervé Casini – Première Loge Opéra
Opéra de Saint-Etienne, 2021
« Un papillon lyrique prend son envol
Alexandra Marcellier effectue ici de doubles débuts (dans le rôle, et in loco). D’un bout à l’autre, la jeune soprano française déploie engagement dramatique et endurance vocale, […] la prestation gagne en épaisseur d’émission et en relief sonore, le tout lustré par des aigus et un vibrato de velours. Jusqu’au poignant “Un bel di vedremo” et jusqu’au bout, ce papillon vole de plus en plus haut sur l’échelle d’un lyrisme saisissant d’intensité, rendant la douleur de cette épouse éphémère livrée au déshonneur. » Pierre Géraudie – Ôlyrix
« D’un maintien et d’une constitution qui s’accordent idéalement à la jeune fille, Alexandra Marcellier est Cio Cio San, Madame Butterfly. De la joie juvénile au désespoir de la trahison et à la mort, c’est un véritable défi pour la jeune soprano lyrico-spinto qui aborde ici son premier très grand rôle sur scène, parmi les plus éprouvants. Son absolue sincérité, sa délicatesse, sa fraîcheur et sa malice au premier acte nous émeuvent, même si son médium reste fréquemment en-deçà. La volonté d’une expression retenue, comme la puissance de l’accompagnement en sont certainement les causes. Ces réserves seront balayées ensuite. En effet, au fil des scènes, la voix s’épanouit, s’approfondit pour une expression des plus justes, digne, sans pathos ajouté. Bien sûr, « Un bel di, vedremo », attendu de chacun, est émouvant de vérité vocale et dramatique. Mais plus encore, avant le bouleversant dialogue avec Suzuki, et la descente des fleurs, après la détresse, qui voit renaître un espoir vain, et le désespoir, « Che tua madre dovrà » dont le médium grave va s’élargir, croître, rayonner, dépourvu de tout effet mélodramatique, est d’une force exceptionnelle. La voix est longue, les couleurs renouvelées, aux accents jamais outranciers, avec des mezza voce superbes. L’ultime dialogue avec Suzuki confirme que nous tenons en Alexandra Marcellier une des plus prometteuses Cio-Cio-San. Merci à l’Opéra de Saint-Etienne d’avoir présidé à l’éclosion d’un magnifique papillon pour la première réalisation lyrique d’un opéra de la saison. » Yvan Beuvard – Forum Opéra
Rusalka – Première Nymphe
Opéra de Limoges, 2021
« Les trois nymphes des bois (Alexandra Marcellier, Aliénor Feix et Caroline Meng) sont elles aussi très en voix. » Laurent Bury – Wanderer